Nassimah Dindar, Bachil Valy, Jean-Jacques Vlody, Michel Soucramanien sont devant la cour d’appel de Saint-Denis. Ils sont poursuivis pour discrimination à l’embauche. Au tribunal, quelques militants ont fait le déplacement. Le premier secrétaire fédéral du PS a été appelé comme témoin.
"Je suis avec mes avocats et je suis ici pour m’expliquer" : ce sont les seuls mots prononcés ce jeudi matin par Nassimah Dindar.
Dans cette affaire du foyer de l’enfance de Terre Rouge, la présidente du Conseil départemental a été condamnée en première instance à trois ans d’inéligibilité. Elle apparaît sereine, et bénéficie du soutien de quelques conseillers départementaux.
"Je suis premier vice-président du Département. La présidente étant convoquée, je lui montre ma solidarité en étant présent ce matin" confie Cyril Melchior.
"C’est tout à fait normal que je sois présent pour la soutenir. Et puis ma proximité avec la présidente fait que je ne peux qu’être là", poursuit Alain Armand, conseiller départemental.
Bachil Valy, le maire de l’Entre-Deux condamné dans ce dossier à un an d’inéligibilité se dit confiant. "Je fais confiance à la justice, sereinement, du fait qu’on n’a pas pu démontrer, au niveau de la jurisprudence, les causes de cette condamnation".
Le député Jean-Jacques Vlody et ancien vice-président du Conseil département attend beaucoup de ces deux jours de débat. Condamné pour discrimination à l’embauche à 18 mois d’inéligibilité, l’homme politique est un peu moins loquace.
"Je suis en bonne santé, on va faire le débat et on verra après. Tout va bien, nous avons encore deux jours de travail. Là nous sommes sur une procédure d’appel, on fait le procès, les choses viendront en leur temps ".
Dernier mis en cause, Michel Soucramanien. L’ancien administratif du Département aborde ce procès en appel en toute confiance, selon son avocat.
Dans cette affaire, Philippe Le Constant, le premier secrétaire fédéral du parti socialiste est quant à lui également convoqué, mais en tant que témoin.