Le CROSS (Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) de La Réunion a organisé l’évacuation médicale de deux marins de la SAPMER.
Deux évacuations médicales sont actuellement coordonnées par le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) de La Réunion pour évacuer deux marins pêcheurs de l’armement SAPMER, actuellement sur l’île de Kerguelen.
Le premier marin, de nationalité indonésienne, enrôlé à bord du navire de pêche le Mascareignes 3, souffrait d’importants maux de ventre. Il a été débarqué sur l’île de Kerguelen le 4 janvier dernier. Après une première consultation médicale et en lien avec le centre de consultation médicale maritime (CCMM) et le médecin du district, il a été décidé au regard de la pathologie du marin de le rapatrier au plus vite vers la Réunion.
À la même période, le CROSS est avisé qu’un marin français sur le navire de pêche Cap Horn 1 a dû également être évacué sur l’île de Kerguelen afin d’être pris en charge par le médecin de la base.
L’île de Kerguelen (Terres australes et antarctiques françaises) est à environ 8 à 10 jours de mer de La Réunion et il est particulièrement complexe d’évacuer un marin vers les hôpitaux de La Réunion. Toutefois, la base de Kerguelen dispose d’une équipe médicale pouvant intervenir en cas d’urgence.
Ces deux marins pêcheurs seront évacués par l’intermédiaire du navire de recherche La Curieuse sous pavillon mauricien et devraient rejoindre La Réunion dans moins d’une dizaine de jours en fonction des conditions météorologiques. Afin de sécuriser ces évacuations sanitaires, le médecin adjoint de la Base de Port-aux-Français sera également embarqué et sera rapatrié ultérieurement par le premier moyen disponible.
C’est la troisième opération d’aide médicale en mer coordonnée par le CROSS Réunion dans les terres australes et antarctiques françaises en ce début d’année 2017. Le médecin de Kerguelen et les équipements médico-chirurgicaux existant au district sont un maillon essentiel de l’aide médicale en mer et de la qualité des soins qui peuvent être apportés aux marins dans ces zones ou l’éloignement géographique rend toute évacuation sanitaire particulièrement difficile dans des délais rapides.