Un couple est accusé d’avoir martyrisé un garçonnet de 3 ans. En août 2014, le ti-père de l’enfant a été mis en examen et écroué pour "actes de torture et de barbarie" après avoir reconnu avoir introduit un manche de rasoir dans le corps de son beau-fils. La mère du petit garçon a été mise en examen pour violences habituelles et "non-dénonciation de mauvais traitements, privations ou atteintes sexuelles infligés à un mineur de moins de 15 ans".
L’affaire fait froid dans le dos. Un jeune Saint-Louisien est accusé d’avoir torturé son beau-fils, âgé de 3 ans. C’est après une consultation à l’hôpital de Saint-Pierre - le dimanche 10 août 2014 - que les médecins ont découvert les multiples lésions infligées à l’enfant.
Le procès aux Assises du couple a commencé ce mercredi matin. Le ti-père est accusé des actes de barbarie. Il nie les faits et accuse la mère des mauvais traitements.
Grégory, âgé de 5 ans aujourd’hui, est lui encore traumatisé. "L’enfant a des marques encore sur le corps qui lui rappellent le traumatisme qu’il a subi. Il évolue à petits pas", explique l’avocate de la défense.
L’enfant a subi deux opérations chirurgicales suite aux lésions, conséquences des maltraitances.
Dans l’après-midi, les jurés ont entendu les experts psychiatres. L’un d’entre eux explique les actes du ti-père par de la colère.
Une ancienne concubine de Rodolph, l’accusé, a raconté les violences subies après la naissance de son enfant : des coups de poings, des coups de pieds, des menaces avec arme blanche et une tentative de noyade sur l’enfant.
Le petit garçon - accompagné de sa mère âgée de 23 ans au moment des faits - souffrait alors de maux de ventre et d’une fracture au niveau du bras. L’enfant était aussi couvert d’hématomes sur différentes parties du corps.
Interpellé et placé en garde à vue, le beau-père a reconnu avoir frappé l’enfant et lui avoir introduit un manche de rasoir jetable dans le rectum du petit garçon. Un acte effroyable.
De son côté, la mère de famille affirme qu’elle ignorait les tortures infligées à son fils. La jeune femme a toutefois été mise en examen pour violences habituelles sur un mineur de 15 ans et non-dénoncitation de mauvais traitements, privations ou atteintes sexuelles infligés à un mineur de moins de 15 ans.
Le beau-père prénommé Rodolph est poursuivi pour torture ou acte de barbarie sur un mineur de 15 anset violences habituelles.
Ce mercredi 23 novembre, une père et son compagnon vont prendre place dans le box des accusés de la cour d’assises de Saint-Denis. Ils snt accusés d’être à l’origine du calvaire d’un petit garçon de 3 ans. Poursuivie pour violences habituelles et non-dénonciation de mauvais traitements, Marina B. va devoir faire face aux jurés.
C’est elle qui a conduit l’enfant à l’hôpital de Saint-Pierre le 10 août 2014. Le petit garçon a alors été pris en charge par les médecins du service de pédiatrie. Et c’est suite à un scanner cérébral que les professionnels vont donner l’alerte.
Les médecins ont découvert de nombreux hématomes sur le corps du garçonnet ainsi qu’une fracture au niveau du bras et une plaie au rectum provoquée par le manche d’un rasoir jetable introduit dans l’anus de l’enfant.
Le petit garçon a dû subir une opération chirurgicale en urgence. L’hôpital a adressé un signalement au Parquet et une perquisition a rapidement été réalisée au domicile des parents de l’enfant. Le 13 août 2014, une information a été ouverte et dès le lendemain, le ti-père ainsi que la mère de l’enfant ont dû faire face à un juge d’instruction avant d’être mis en examen. Le beau-père a alors été placé en détention provisoire et la mère de l’enfant laissée libre, sous contrôle judiciaire.
Le tortionnaire présumé - âgé de 20 ans au moment des faits - encourt une peine de 30 de réclusion criminelle.