Poursuivie pour avoir diffusé en direct - sur Facebook - la punition corporelle infligée à son fils, Sylvia Otello annonce qu’elle refuse le "plaider-coupable". Cette mère de famille veut être jugée lors d’un procès public.
Le 4 octobre 2015, une mère de famille a diffusé en direct sur les réseaux sociaux une punition corporelle infligée à son fils suite à la convocation de celui-ci devant les juges pour une possible mise en examen pour vol aggravé.
Sylvia O. a corrigé son fils à coups de ceinture en direct sur Facebook et la vidéo a fait le buzz... Avant de conduire cette mère de famille en garde à vue.
Sur les conseils de son avocat Maître Hoarau, Sylvia Otello réclame aujourd’hui un procès public.
Elle refuse la procédure du plaider coupable fixée au 17 février prochain. Interrogée ce matin à ce sujet, elle explique de nouveau ses motivations : "si je lui ai infligé cette correction, c’est pour lui faire comprendre".
"En tant que maman, je voulais aussi le protéger. Il faut dire les choses : les gens détournent les choses. Il n’est pas maltraité, (...) je suis la seule à l’aimer, même en enfer".
Sylvia Otello veut maintenant avoir la possibilité de s’exprimer dans le cadre d’un procès "plein et entier".
Cette mère de famille a provoqué un véritable buzz sur la toile avec plus de 500 000 vues en moins de 24 heures sur Facebook.
La mère qui s’est filmée en train de punir son fils a été placée en garde à vue. Elle a reconnu les faits et sera jugée pour faits de violences avec arme sans ITT et enregistrement et diffusion d’images relatives à la commission d’une atteinte volontaire à l’intégrité de la personne.
Au début de la diffusion, la mère de famille demande à son fils de lire la convocation du tribunal pour expliquer les raisons de la punition qui arrive.
Elle demande à son fils de s’expliquer sur son geste mais aussi sur les précédents.
Après quoi, elle lui assure que son comportement l’amènera à plus de problèmes avec la Justice, jusqu’à la prison.
Ensuite, elle s’arme d’une ceinture avec laquelle elle frappe l’adolescent de 16 ans. La mère de famille demande à son fils de ne plus avoir ce comportement. "Bad boy i gagne totochement ek son momon."