L’homme qui a avoué avoir tué sa mère lundi dans un appartement du Moufia à Sainte-Clotilde a été victime d’une crise de "démence" lors de son déferrement au tribunal. Il a été évacué à l’hôpital.
Laurent A. devait être déféré devant le Parquet de Saint-Denis ce mercredi après-midi, soupçonné d’avoir tué sa propre mère.
Mais à son arrivée au tribunal de Champ Fleuri, l’homme a été victime d’une crise de "démence". Il s’est débattu et ses cris ont résonné dans la salle d’audience.
Les médecins du Service mobile d’urgence et de réanimation sont intervenus pour calmer l’individu. Ensuite, il a été évacué par les sapeurs-pompiers vers le Centre hospitalier universitaire Félix Guyon de Bellepierre à Saint-Denis.
Il n’y aura pas donc pas de mise en examen du jeune homme qui a avoué avoir tué sa propre mère tant que des analyses n’auront pas déterminé si l’homme est bien victime de crise de "démence".
Laurent A. a été placé dans les urgences psychiatriques. L’homme s’est blessé à la tête en se cognant contre les murs.
Les médecins doivent maintenant déterminer si le trentenaire est assez calme pour être entendu par le parquet dans les prochains jours. S’il est jugé inapte par les professionnels de santé, le Préfet de La Réunion devra intervenir pour prononcer une demande d’hospitalisation d’office qui sera soumise aux juges dans les 7 jours qui suivent son internement.
Ce matin, une expertise psychologique avait été mené sur le jeune homme avant son envoi au Parquet pour le déferrement.
Les proches de Laurent A. affirment eux ne pas reconnaître le trentenaire et qu’il agit comme une toute autre personne.
Lundi après-midi, Laurent A. s’est rendu au commissariat Malartic à Saint-Denis pour déclarer aux policiers avoir tué sa propre mère, dans un appartement du Moufia à Saint-Denis.
Les forces de l’ordre se rendent sur place et découvrent le corps sans vie d’une quinquagénaire. Son fils a donc été placé en garde à vue.
La victime était installée depuis 16 ans dans cet immeuble du Moufia situé rue Lafosse. Les voisins sont abasourdis, choqués que cette femme "discrète et gentille" ait été tuée par son propre fils.
Mardi soir, la garde à vue a été prolongée. Même s’il a avoué le meurtre, il n’avait pas donné de motif son geste, d’après nos informations.