L’homme qui s’est accusé d’avoir tué sa propre mère a été victime d’une "crise" lors de son passage devant le Parquet pour une mise en examen.
Mercredi, Ludovic A. a été évacué vers l’hôpital après avoir subi une crise de "démence" lors de son passage devant le Parquet. L’homme âgé de 29 ans est soupçonné d’avoir frappé à mort la quinquagénaire dont le corps sans vie a été retrouvé lundi soir dans son appartement à Saint-Denis.
Lors de sa présentation devant les juges pour une mise en examen, le Dionysien a semble-t-il été victime d’une crise. Il s’est débattu et a hurlé pendant de longues minutes avant de pouvoir être calmé.
D’après nos informations, le jeune homme aurait aussi eu un comportement curieux et aurait tenu des propos incohérents durant une partie de sa garde à vue.
Il n’y aura pas donc pas de mise en examen du jeune homme qui a avoué avoir tué sa propre mère tant que des analyses n’auront pas déterminé si l’homme est bien victime de crise de "démence".
Laurent A. a été interné en urgences psychiatriques. L’homme s’est blessé à la tête en se cognant contre les murs.
Les médecins doivent maintenant déterminer si le trentenaire est assez calme pour être entendu par le parquet dans les prochains jours. S’il est jugé inapte par les professionnels de santé, le Préfet de La Réunion devra intervenir pour prononcer une demande d’hospitalisation d’office qui sera soumise aux juges dans les 7 jours qui suivent son internement.
Ce matin, une expertise psychologique avait été mené sur le jeune homme avant son envoi au Parquet pour le déferrement.
Les proches de Laurent A. affirment eux ne pas reconnaître le trentenaire et qu’il agit comme une toute autre personne.
Lundi après-midi, Laurent A. s’est rendu au commissariat Malartic à Saint-Denis pour déclarer aux policiers avoir tué sa propre mère, dans un appartement du Moufia à Saint-Denis.
Les forces de l’ordre se rendent sur place et découvrent le corps sans vie d’une quinquagénaire. Son fils a donc été placé en garde à vue.
La victime était installée depuis 16 ans dans cet immeuble du Moufia situé rue Lafosse. Les voisins sont abasourdis, choqués que cette femme "discrète et gentille" ait été tuée par son propre fils.