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Casanova Agamemnon doit se rendre en fin de semaine en Métropole, au centre national d’évaluation. Il s’entretiendra avec des experts qui devront décider s’il pourrait bénéficier ou pas d’une libération conditionnelle.
Casanova Agamemnon sera en fin de semaine à Fresnes, indiquent nos confrères du Quotidien. Après son retour dans l’île en mars 2014, le Bénédictin reprend le chemin de la Métropole ce jeudi.
Mais, cette fois, Casanova Agamemnon a rendez-vous au centre national d’évaluation (CNE) de Fresnes. Une fois là-bas, le cas de l’un des plus anciens prisonniers de France sera examiné par des experts chargés d’évaluer la dangerosité de personnes purgeant de longues peines.
En fonction des conclusions, l’homme, âgé de 65 ans, pourrait à son retour bénéficier d’une libération conditionnelle.
Un mois plus tôt, le 29 septembre dernier, des proches de Casanova Agamemnon, dont Nadège Lhomond, sa petite cousine, ont indiqué avoir récolté 500 signatures à Saint-Benoît dans une pétition pour demander une liberté conditionnelle.
Dans une lettre adressée à Jérôme Talpin, un confrère du Jir, le Bénédictin dénonce un acharnement judiciaire. Après le refus de sa 18e demande de semi-liberté, Casanova Agamemnon ne veut pas mourir en prison, alors qu’il se voit "condamné à une morte lente".
Après un nouveau rejet de la Cour d’appel concernant sa demande de semi-liberté, le Bénédictin, âgé de 66 ans, ne supporte plus l’idée qu’il risque de finir ses jours en prison. Surtout qu’il a dû attendre deux ans avant de présenter une nouvelle demande.
En 2015, l’un des plus anciens détenus de France, Casanova Agamemnon, avait formulé une demande de grâce présidentielle.