A La Réunion, deux serpents et un iguane ont été retrouvés le week-end dernier à Saint-Pierre. C’est toute une chaîne qui se met en place pour capturer les animaux, les identifier et tenter de retrouver les propriétaires.
Un iguane tout vert de plusieurs dizaines de centimètres pour un peu moins d’un kilo. Voilà la découverte effectuée par une famille de la cité Lavoir à Saint-Pierre, dimanche matin. L’animal se trouve en haut d’un arbre, visiblement effrayé par une cuisine au feu de bois à proximité. Thomas donne l’alerte.
"Plus de six mois la personne l’avait perdu et li la pas trouvé donc l’iguane la bien reste au chaud derrière tout ces longs mois ! On l’avait jamais vu jusqu’à présent. Nous la indiqué aux pompiers où il était, ils l’ont descendu de l’arbre pour le récupérer".
Il y a quelques temps, c’est un serpent qui était aperçu au même endroit. Certains habitants s’inquiètent, comme cette femme qui exprime son inquiétude : "Nou la peur, s’il rentre dans la caz, dans le lit ou l’armoire !"
Ce sont finalement les sapeurs-pompiers saint-pierrois qui interviennent avec du matériel bien spécifique. Ils parviennent à récupérer l’animal plutôt vif.
"C’est plus fréquent en ce moment, comme ce sont des animaux de compagnie. Donc c’est de plus en plus comme un chien ou un chat à la maison ! Je pense que ce sont principalement des animaux qui s’échappent", confie le lieutenant Jean-François Laroche, adjoint au centre de secours de Saint-Pierre des sapeurs-pompiers.
Des nouveaux animaux de compagnie (Nac) qui sont transférés dans cette clinique vétérinaire. L’iguane saint-pierrois rejoint ainsi deux serpents aussi récupérés ce week-end. Il peut s’agir d’une fuite lors de l’entretien du terrarium ou d’abandon quand l’animal grandit.
Bernard Reche, vétérinaire, d’expliquer : "On va commencer par un petit terrarium pour un iguane ou un serpent par exemple. Mais on n’imagine pas que l’animal va grandir et qu’il faut trouver de quoi le nourrir. L’iguane c’est plus facile parce qu’il est végétarien. Pour les serpents il faut leur donner des souris ou des rats".
Après une période de quarantaine, ces animaux sont remis à des animaleries, s’ils sont en bonne santé, ou à leur propriétaire. Pour cela, encore faut-il qu’ils soient identifiés, ce qui n’est pas toujours le cas.