Dix personnes seront jugées ce jeudi après-midi pour détention de drogues dures. Ces suspects avaient été arrêtés le 15 décembre dernier lors de la première affaire concernant la Drogue du Cannibale à La Réunion.
Le 15 décembre dernier, les hommes de la Brigade de Stupéfiants ont démantelé un trafic de drogues de synthèse et plus précisément de la "drogue du cannibale". La première saisie de ce genre à La Réunion.
Dans le Nord de l’île, les hommes du GIPN (Groupe d’Intervention de la Police Nationale) sont passés à l’action dans le quartier du Moufia. Deux autres interventions d’envergure ont été menées dans le même temps dans le sud de l’île, plus précisément à Saint-Louis et Saint-Pierre. D’abord, 5 personnes ont été interpellées puis mises en examen.
Le 30 mars dernier, 3 nouvelles personnes ont été interpellées à Saint-Pierre et au Port.
En tout, 10 personnes ont été interpellées. Huit d’entre elles sont poursuivies pour des faits de détention, acquisition et offre ou cession de stupéfiants. De, ont en plus de ces accusations, à répondre à des faits d’importation.
Le 15 décembre 2015, c’était alors la première fois que les forces de l’ordre démantelaient un réseau de trafiquants qui utilisaient ce produit, une drogue de synthèse aux effets dévastateurs.
Aussi appelée "Pyrovalérone", cette substance a des similitudes avec le "Crystal", nom commercial de la métamphétamine.
Pour mettre fin au trafic de la drogue du cannibale sur le territoire de La Réunion, les policiers de la brigade de stupéfiants ont utilisé une ruse. En effet, les forces de l’ordre se sont faits passer pour le livreur d’un colis express commandé par un Saint-Pierrois - une boîte en provenance de Chine qui contenait le produit illicite.
C’est dans ce piège tendu par les policiers que tombe celui qui serait à la tête d’une petite filière de revente de drogue de synthèse (drogue du cannibale) à La Réunion.
