Une mère de famille a provoqué beaucoup de remous dans l’opinion lorsqu’elle a diffusé en direct la correction infligée à son fils qui vient d’être convoqué devant le tribunal pour vol aggravé. Les forces de l’ordre ont placé la femme en garde à vue.
Depuis un peu plus de 24 heures, une vidéo a fait le tour de la toile réunionnaise. Sylvia, une mère de famille, s’est filmée pendant qu’elle infligeait une correction - des claques et des coups de ceinture - à son fils de 16 ans.
Dans cette vidéo d’une vingtaine de minutes, la mère de famille pousse son fils à lire à voix haute le courrier juridique reçu. Celui-ci est convoqué pour une possible mise en examen pour des faits de vol aggravé.
Excédée, la mère de famille, demande à son fils de s’expliquer. Ensuite, elle décide de lui donner quelques claques avant de le frapper à coups de ceinture.
La punition corporelle est-elle nécessaire à l’éducation de nos enfants ?
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L’on comptait en moins de 24 heures plusieurs centaines de milliers de vues (+500 000) pour cette vidéo diffusée sur Facebook qui a provoqué de nombreuses réactions : plus de 10 000 commentaires, plus de 23 000 réactions et plus de 15 000 partages.
Sur les réseaux sociaux, les commentaires se multiplient. Certains soutiennent l’initiative de la mère tandis que d’autres la condamnent.
La vidéo a fait le buzz et inspire les internautes qui parlent tous du sujet.
La jeune femme a obtenu le soutien de nombreuses personnes qui ont signé une pétition pour demander à la Justice de mettre fin aux poursuites.
Selon le Procureur de La République : la mère a été placée en garde-à-vue cet après-midi en raison des délits révélés par la diffusion de cette vidéo, "d’une part des violences aggravées et d’autre part l’enregistrement et la diffusion d’images relatives à la commission d’une atteinte volontaire à l’intégrité de la personne".
La mère de famille a été placée en garde à vue mardi après-midi suite à ces actes. Elle est ressortie du commissariat de Saint-Pierre avec une convocation pour une comparution immédiate en février prochain pour des faits de violences avec arme sans ITT et enregistrement et diffusion d’images relatives à la commission d’une atteinte volontaire à l’intégrité de la personne.