Stéphane Bocage a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle pour des violences habituelles ayant entraîné la mort de Kaylan, âgé de 23 mois, l’enfant de sa conjointe. Lors de l’audience aux Assises qui s’achève aujourd’hui, l’homme qui avait au début de l’affaire avoué les faits accuse maintenant la mère du nourrisson. Celle-ci, accusée de non dénonciation, écope de 4 ans de prison dont 2 avec sursis.
Dernier jour du procès aux Assises de Stéphane Bocage. L’homme est jugé pour des violences habituelles sur le jeune Kaylan, un bébé de 23 mois, décédé en février 2014. La mère de l’enfant est aussi face aux jurés, des faits de non dénonciation lui sont reprochés.
Les réquisitions sont tombées ce matin : l’avocat général requiert 15 ans de réclusion criminelle contre Stéphane Bocage et 5 ans dont 3 avec sursis contre Coralie Francomme.
Dans l’après-midi, les jurés ont délibéré. Stéphane Bocage a été condamné à 20 ans de prison. La mère de l’enfant écope de 4 ans de prison dont 2 avec sursis.
Stéphane Bocage reconnaît les violences habituelles entre août 2013 et février 2014. L’homme explique avoir été jaloux de l’enfant. Il avait brûlé Kaylan à plusieurs reprises avec un briquet.
L’accusé affirme qu’il n’a pas porté de coups à l’enfant et assure que la mère est responsable.
L’enfant a été frappé dès l’année précédent sa mort. En 2013, il a été victime du syndrome du bébé secoué. Il avait alors été hospitalisé pendant un mois puis retiré à sa mère avant de lui être rendu.
Lors de l’enquête, il a été constaté sur l’enfant 8 lésions aux visages, 2 brûlures, 16 hématomes et des lésions infligées. Kaylan aurait vécu 4 épisodes de violences entre septembre 2013 et février 2014.
Le jour de son décès, il présente des bleus au thorax, deux traces de brûlures et a été tué par un traumatisme crânien.
Coralie Francomme est elle aussi jugée ce mercredi. Elle doit répondre de faits de non-dénonciation de crime. Selon les experts, avec les bleus présents sur le corps de l’enfant et l’hospitalisation d’un mois du nourrisson, celle-ci n’aurait pas pu ignorer la situation d’après les experts.