Hier après-midi, une étudiante a été victime d’une tentative de viol à La Réunion, dans une résidence de la cité universitaire au Moufia, à Sainte-Clotilde. La jeune femme a été agressée alors qu’elle se trouvait dans les douches. Ce matin, plusieurs centaines d’étudiants se sont mobilisés pour réclamer plus de sécurité.
Une jeune femme a été victime d’une tentative de viol lundi 26 septembre dans une résidence de la Cité universitaire au Moufia.
Révoltés, plusieurs centaines d’étudiants se sont rassemblés ce mardi matin. Encore choqués, certains étudiants ont encore du mal à réaliser ce qui s’est produit hier, dans les douches communes de la résidence.
À l’étage, des étudiants ont entendu du bruit lorsque la jeune femme a été agressé par un individu qui serait étranger à l’Université. "On a entendu une fille crier" (...). "Un des résidents a entendu du bruit, il a voulu défoncer la porte et il n’a pas réussi. Du coup, il est parti chercher un manche à balai. L’agresseur a pris peur : il est sorti, il s’est fait taper dessus à coups de manche à balai".
D’après les premiers éléments de l’enquête, l’agresseur ne serait pas un étudiant.
Interrogés ce matin, de nombreux étudiants se disent "révoltés" par ce manque de sécurité.
Les étudiants affirment que des personnes venues de l’extérieur n’hésitent pas à faire des allers-venues à l’intérieur des résidences étudiantes. Et ils estiment que ces problèmes de sécurité existent depuis longtemps.
Ils étaient donc plusieurs centaines à se rassembler ce mardi matin pour dénoncer ce manque de sécurité.
Le directeur du Centre régional des oeuvres universitaires et scolaires de La Réunion (Crous Réunion) souhaite insister sur le "devoir civique" de chacun. Il insiste sur le fait que les portes ne doivent pas rester ouvertes, bloquées par des galets. "Si les portes sont fermées, on ne peut les ouvrir qu’avec des clefs" assure le directeur du Crous.