Samedi, une Réunionnaise a été interpellée à l’aéroport Roland Garros avec 4000 cachets de rivotril scotchés sur les jambes. Déférée hier devant le parquet du tribunal correctionnel de Saint-Denis, cette sexagénaire a été mise en examen et écrouée.
Samedi, une Réunionnaise espérait passer la douane sans problème à l’aéroport Roland Garros après un séjour à Madagascar. Mais c’était sans compter sur la présence du chien anti-stupéfiant de la brigade de surveillance extérieure (BSE) de Saint-Denis-Gillot.
Au débarquement, une Réunionnaise âgée d’une soixantaine d’années a été rapidement arrêtée à l’aéroport Roland Garros. Le contrôle de cette passagère de nationalité française a permis la découverte des 4 000 comprimés, dissimulées à corps, scotchés sur les jambes de l’infractrice.
La personne interpellée revenait d’un séjour de 4 jours à Madagascar effectué pour le compte de son commanditaire à La Réunion.
Lundi 19 septembre, cette femme a été déférée devant le parquet du tribunalo correctionnel de Saint-Denis après 48 heures passées en garde à vue dans les locaux du commissariat Malartic..
La femme interpellée samedi a dû répondre aux questions du juge d’instruction hier. Mise en examen, elle a ensuite été confrontée au Juge des Libertés et de la Détention qui a décidé de son placement en détention provisoire.
Cette sexagénaire a donc passé sa première nuit derrière les barreaux.
Samedi, cette femme revenait d’un séjour de 4 jours à Madagascar effectué pour le compte de son commanditaire à La Réunion. Le parquet et les juges gardent la plus grande discrétion sur cette affaire.
Les enquêteurs devront déterminer quelle est l’ampleur du réseau et procéder éventuellement à d’autres arrestations.
Le Rivotril est un médicament utilisé contre les angoisses ou les convulsions. Mais il est régulièrement détourné de son usage premier. Combiné à d’autres produits ou à de l’alcool, il donne au consommateur une sensation de détente et de déshinibition.
Les saisies de cachets de Rivotril sont courantes entre Madagascar et la Réunion.
La valeur de cette prise de 4 000 cachets est estimée à hauteur 30 000 euros.