Première grosse embûche de Nassimah Dindar. La présidente du Conseil départemental réserve sa réponse après sa condamnation dans l’affaire du foyer Terre Rouge. Le Palais de Source a pris des allures de forteresse.
"Pour filmer il faut une autorisation"
Alors que nos caméras filment ce jeudi matin le Conseil départemental, un agent de sécurité du Palais de la Source nous interpelle : "C’est interdit de filmer le Conseil général monsieur. Pour filmer il faut une autorisation". Une interdiction de filmer depuis l’extérieur que l’homme explique avoir reçu comme nouvelle consigne.
Pas d’image, pas d’interview. Un voile de silence recouvre aujourd’hui le Conseil départemental.
Aucun salarié ne souhaite s’exprimer publiquement face caméra
Si hors du champ des caméras, certains employés du Département se disent solidaires, d’autres se réjouissent de la condamnation prononcée à l’encontre de la présidente Nassimah Dindar. Mais aucun salarié ne souhaite s’exprimer publiquement face caméra.
"Je l’ai trouvé forte, et en même temps abattue"
De son côté, le service communication du Conseil départemental, explique que personne ne souhaite s’exprimer ce jeudi. Tout en précisant que la présidente ne se trouvait pas à l’intérieur cet après-midi. Pourtant, c’est à ce moment que le conseiller départemental proche de Nassimah Dindar, Alain Armand, choisit de sortir d’une réunion. Une réunion qui s’est déroulée avec ladite présidente supposée absente.
"Je l’ai d’abord trouvé forte, et en même temps abattue. Mais je l’ai quand même trouvé confiante dans sa capacité à rebondir et de faire du mieux qu’elle peut pour faire entendre sa voix et son droit", estimait le conseiller départemental.
Sereine mais abattue, Nassimah Dindar devrait sortir du silence et s’exprimer dans les jours à venir concernant sa condamnation. Le Palais de la Source restera encore quelques jours placé sous le régime de la loi du silence.