Un infanticide insoutenable s’est produit mercredi 19 juin 2013 dans le quartier de Beaulieu à Saint-Benoît. Âgé de 3 ans, Mathéo a été décapité et brûlé. Son petit corps a été retrouvé gisant dans la cour. Le beau-père de ce petit garçon sera jugé cette semaine. Jean-Charles Artaban, le bourreau présumé du petit Mattéo prendra place dans le box des accusés de la cour d’assises de Saint-Denis, jeudi 28 avril. Il encourt une peine de réclusion criminelle à perpétuité.
Ce terrible infanticide s’est produit au milieu de la nuit rue Jean Robert à Beaulieu, au domicile de Jean-Charles, le beau-père de l’enfant.
Âgé de 37 ans, Jean-Charles Artaban a été interpellé par les gendarmes. Mais, à l’arrivée des secours et des forces de l’ordre, ce meurtrier présumé a voulu empêcher les secours d’approcher la petite victime.
Mis en examen et écroué en juin pour "meurtre sur mineur de moins de 15 ans et actes de torture et de barbarie", Jean-Charles Artaban sera jugé cette semaine de la cour d’assises de Saint-Denis. Cet homme comparaîtra jeudi 28 avril pour un procès prévu sur deux jours.
Dans le cadre de l’instruction, Jean-Charles Artaban a nié le meutre du petit Mathéo. Le 5 décembre 2013 face au juge d’instrcution, le ti-père de Mathéo a maintenu sa version des faits en affirmant que l’enfant était mort avant ses actes de barbarie.
Un terrible infanticide qui a bouleversé toute La Réunion
Le jour des faits : c’est le cousin du suspect - qui vit à proximité du lieu du crime - qui a alerté les secours. Encore sous le choc face à cet abominable infanticide, Enrico a entendu la mère de Mattéo hurler au milieu de la nuit que son fils était mort. C’est elle qui serait venue frapper à sa porte après avoir découvert le corps de son enfant décapité et brûlé, disposé à proximité de l’enclos des chiens.
À leur arrivée, les secours n’ont pu que constater le décès de ce petit garçon, sa dépouille gisant dans la cour de la maison.
La mère de l’enfant a quant à elle été hospitalisée dans un état de choc. Elle aurait également reçu des coups de la part de Jean-Charles. La situation maritale de la famille est décrite comme "compliquée" par le voisinage. La mère n’habite pas à Beaulieu (rue Jean Robert) mais elle amenait l’enfant voir son ti père " de temps en temps".
Pour ajouter à l’horreur de la situation, les huit chiens de la famille ont été évacués par la fourrière car ils s’en seraient pris au corps du petit Mattéo.
Le 19 juin 2013, cet abominable crime a secoué La Réunion. Lors de la reconstitution de ce terrible meurtre le 17 décembre 2013 : Jean-Charles Artaban n’a exprimé aucun regret. Il dit avoir perdu la raison au moment du déchaînement de violences qui a coûté la vie au petit Mathéo. Selon ses propos, il ne voulait pas faire disparaître le corps de l’enfant et il l’aurait mis dans la cage aux chiens pour que d’autres animaux errants ne s’en prennent pas à la dépouille du petit garçon.
Près de trois ans après ce meurtre abominable, les mots manquent toujours pour décrire l’infanticide qui s’est déroulé mercredi 19 juin 2013 à Saint-Benoît, dans le quartier de Bourbier Les Hauts, et les circonstances du meurtre restent floues. Pas de mobile, pas d’explications... Cette affaire irrationnelle a traumatisé La Réunion.