Ce vendredi est marqué par le troisième et dernier jour du procès en appel de “la maison de l’horreur”, à la Cour d’Assises de Saint-Denis. L’avocat général a requis une peine de 30 ans de réclusion criminelle à l’encontre des deux accusés. Exactement la même peine que celle prononcée en première instance.
Marie-Daisy Delaplaine et Pascal Poudroux seront fixés sur leur sort dans les heures à venir. En milieu de matinée, l’avocat général a requis une peine de 30 ans de prison à l’encontre des deux accusés.
Un procès en appel qui s’est déroulé sur trois jours
Hier, lorsque l’avocat général a demandé à Marie-Daisy Delaplaine à qui a profité le crime, celle qui est présentée comme l’instigatrice des tortures a répondu, sans hésiter : "À tous les deux".
Les faits qui sont reprochés à ce couple de la Plaine des Cafres sont d’une extrême gravité. En premier instance, un expert psychiatre avait décrit un "couple diabolique", tout en ajoutant que "chez eux la perversion est sans limite".
En première instance, le 27 février 2015, le couple de tortionnaires avait été condamné à 30 ans de prison.
Des sévices, des humiliations, de la perversion...
Face aux jurés, les deux sans domicile fixe (SDF) - qui font partie des victimes - ont évoqué les tortures subies par la mère de Pascal Poudroux. Dans la chambre des enfants du couple, la grand-mère était ligotée, et prostituée par le couple Delaplaine et Poudroux.
Des faits insoutenables ont été commis. Le verdict de ce procès en appel de la "maison de l’horreur" est attendu ce vendredi.