Antenne Réunion
Harry Sadeyen est découragé. En deux semaines, son exploitation, située dans les hauts de Saint-Paul, a été pillée à au moins deux reprises, malgré la clôture qu’il avait récemment installé pour protéger ses champs. Le préjudice est estimé à plusieurs milliers d’euros.
Le ou les voleurs ont découpé le grillage de l’exploitaiton
Le ou les voleurs pénètrent dans l’exploitation de Harry Sadeyen à l’endroit où la clôture a été découpée. Une fois qu’ils sont dans les champs, ils s’emparent de tout ce qui leur passe par les mains, notamment des légumes.
400 plants, des bringelles et des glaïeuls dérobés
L’agriculteur a découvert l’ampleur des dégâts mardi dernier au matin. "M’a passé mardi, m’avait pas fini de planter des plants en fleurs, bana l’a trouve ça même, et la vol près de 400 plants, que l’étaient en plaques de semis. Et là ce lundi bana l’a ramasse bringelles, tout comme la première fois, mais bana l’avaient ramassé un peu de glaïeuls aussi en même temps", détaille Harry Sadeyen, avec dépit.
Un préjudice de plus de 2 000 euros
Le préjudice total pour l’agriculteur s’élève entre 2 000 et 3 000 euros, en comptant les réparations qu’il doit engager.
C’est en découpant le grillage que le ou les voleurs sont entrés. Un grillage dont la valeur est estimée à 30 000 euros. L’agriculteur avait fini de l’installer entièrement quelques jours avant les vols.
"Là m’avait fait une grosse clôture. Et bana l’a fait pète la clôture avec un gros marteau. Et la deuxième fois ils se sont servis d’un coupe-boulons pour entrer", explique-t-il.
La Chambre d’agriculture apporte son soutien
Découragé, Harry Sadeyen reçoit le soutien de la Chambre d’agriculture. Une Chambre verte qui demande des mesures adéquates pour que cela n’arrive plus.
"Et pour que cela s’arrêter il faut qu’on habite, il faut qu’on soit sur l’exploitation. On est souvent bloqués par les communes, mais également bloqués sur les contrôles de la légalité du côté de la préfecture. Il faut cela, un siège d’exploitation agricole. Nous ne voulons pas construire de château ni dix maisons", demande Clarel Coindin Virama, vice-président de la Chambre d’agriculture.
Si Harry Sadeyen ne dort plus que d’un oeil pour surveiller son exploitation. Il a déposé plainte auprès de la gendarmerie. L’agriculteur pense à sécuriser davantage ses cinq hectares de terrain.