Trois proches des victimes du vol MH370 sont depuis quelques jours dans l’île. Ils sont venus dans l’espoir d’avoir des réponses. L’un d’eux, Ying Lei Wang, réagissait ce soir dans le 19h d’Antenne Réunion.
Ying Lei Wang, fils de victimes du vol MH370, qui a perdu ses parents. Il était sur le plateau d’Antenne Réunion, notamment pour expliquer sa première réaction lorsqu’il a appris en juillet dernier la découverte du flaperon sur la plage de Saint-André.
"Pour moi c’est très dur. Parce que mes parents -maman et papa- étaient tous les deux présents à bord de l’avion".
Au moment de la disparition de l’avion, peu d’informations ont été diffusées, déplore-t-il.
"Maintenant, il y a plein d’hypothèses. On savait très peu d’informations sur ce qui c’était passé avec l’avion, qui était disparu".
Beaucoup d’interrogations. C’est la raison pour laquelle il a décider de venir à La Réunion pour en savoir plus.
"Je suis venu ici pour avoir le plus d’informations possible sur les débris. Parce que nous n’avons pas obtenu les documents officiels par le gouvernement malaysien. Nous n’avons pas eu d’autres choix que de venir chercher la vérité sur place".
Lors de sa venue, en compagnie d’autres compatriotes chinois, ils ont rencontré Johnny Bègue, celui qui est à l’origine de la découverte du flaperon à Champ Borne, Saint-André. L’occasion notamment de lui demander s’il avait découvert d’autres débris de l’avion.
"Même si c’est un morceau du MH370, ça n’explique toujours pas ce qui est arrivé. Les preuves pour nous c’est le plus important. Le gouvernement malaysien nous a juste communiqué les résultats, mais pas de preuve".
En revanche, il estime que la création d’une stèle commémorative n’est pas la priorité pour le moment. "Je pense que pour l’instant non, parce que nous ne savons pas encore la vérité, ce qui s’est passé".
Retrouvez l’intégralité de l’interview de Ying Lei Wang, fils de victimes du vol MH370, dans la vidéo ci-jointe.