Plus d’une vingtaine de victimes des voleurs et casseurs lors des émeutes de février 2012 dans l’île vont percevoir des réparations de l’État.
Le tribunal administratif a statué en faveur de la moitié des entreprises et autres victimes qui ont déposé leur demande. En tout, l’État va devoir dédommager de 1,5 million d’euros une vingtaine de plaintifs, selon Le Quotidien de La Réunion.
Cette décision suit les conclusions du rapporteur public basé sur l’avis du conseil d’État.
L’État est sollicité lorsque le dommage a été causé lors "d’une série d’actions concertées ayant donné lieu à des crimes ou délits commis par des attroupements ou rassemblements".
Manifestations contre la vie chère en 2012
En marge d’un mouvement contre la vie chère, les émeutiers s’en prennent, plusieurs nuits durant, à des voitures, des commerces, et au mobilier urbain.
Mais aussi le point de vente de Citalis, des abris bus, la médiathèque de Saint-Denis et le Case du Chaudron qui ont été vandalisés.
Trois millions d’euros, c’est l’estimation des dégâts des émeutes de février 2012. Si les victimes ont été indemnisées, les assureurs considèrent que les pouvoirs publics n’ont pas répondu à leur devoir de contrôle des manifestations.
Sur les 48 dossiers, le rapporteur public considère que l’État est responsable dans 23 cas. Il a été condamné à hauteur de 1,5 million d’euros par le tribunal administratif.