Agé de 37 ans, le Possessionnais qui a été placé en garde à vue lundi soir après avoir tiré des coups de feu suite à un conflit de voisinage a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire. Dans cette affaire, l’auteur des coups de feu est aussi présenté comme une étant une victime. Il aurait agi par peur alors qu’une vingtaine d’hommes tambourinaient à la porte. Le tireur avait déjà porté plainte pour menaces.
Lundi 28 septembre peu avant 21 heures, le drame a été évité de justesse à La Possession.
Alors qu’une vingtaine d’individus tambourinaient à sa porte, un père de famille a sorti son fusil de chasse avant de tirer plusieurs coups en l’air puis, à travers la porte de son appartement. Deux personnes ont été légèrement blessées au niveau des jambes. Le soir des faits, le tireur s’est rendu à la gendarmerie et il a été placé en garde à vue.
Le tireur mis en examen et relâché sous contrôle judiciaire
Dans cette affaire, le tireur est aussi présenté comme une victime par son avocat. Lundi soir, l’homme se trouvait à son domicile avec sa femme et ses quatre enfants lorsqu’une vingtaine d’individus ont tambouriné à sa porte pour en découdre. Parmi eux : son voisin avec lequel les relations sont tendues depuis des mois.
Pris de panique, l’homme a sorti son fusil de chasse. Et pour faire fuir les assaillants, il a ouvert le feu.
Dans le quartier, les habitants affirment que "tout cela n’aurait pas dû arriver". Tous affirment qu’il s’agit d’une injustice car le tireur aurait été pris de panique suite à de nouvelles provocations.
Selon les habitants du Chemin Sainte-Alme, ce conflit de voisinage dure depuis plusieurs mois. D’un côté, le tireur est présenté comme un père de famille "respectable et serviable" et de l’autre, l’un de ses voisins.
Le fond de cette affaire reste inconnu mais au quotidien, ce conflit de voisinage se traduisait pas de provocations et des altercations.
Une fois encore, le tireur s’est rendu de lui-même aux forces de l’ordre peu de temps après les faits. Il a été placé en garde à vue et entendu par les enquêteurs de la brigade de Saint-Paul. Mardi soir, sa garde à vue a été prolongée. Mis en examen hier pour violences avec arme, l’homme a été relâché et placé sous contrôle judiciaire.