Le 22 janvier 2015, plusieurs personnes s’en sont pris violemment à la famille Aho-Hienne gérant une station à Grand-Bois. Les deux parents, âgés de plus de 80 ans, sont décédés. Ce mercredi, les agresseurs participeront à une reconstitution dans le cadre de l’enquête.
Les agresseurs présumés de la famille Aho-Nienne seront à nouveau sur les lieux du drame près de 6 mois après l’attaque sauvage qui a coûté la vie de deux gramounes.
Les faits remontent au jeudi 22 janvier 2015. Aux alentours de 21 heures, la famille Aho-Nienne rentre du travail, dans la station service en face de leur maison.
C’est là, dans le jardin que les 3 agresseurs (une femme et deux hommes) les attendent. Cagoulés, portant des gants et armés d’un bâton, ils s’acharnent sur les membres de la famille, frappant les parents âgés de 86 et 92 ans. Des coups sont portés au visage. Ils sont mis en fuite par l’arrivée d’un proche.
Les parents Aho-Nienne décèdent tous les deux des suites de leurs blessures. Leurs fils sortent de l’hôpital quelques jours plus tard.
Jean-Luis Aho-Nienne, un des survivants témoigne au micro d’Antenne Réunion.
La cavale des agresseurs n’aura pas duré longtemps. Deux jours plus tard, 5 personnes sont placées en garde à vue. Parmi les suspects, une femme serait le cerveau de l’opération : celle-ci a déjà condamnée à 6 reprises notamment pour vols aggravés a reconnu son implication. Elle était sortie de prison en avril 2013 après plus de 3 ans de détention.
Elle s’est rendue elle-même à la Police alors qu’elle allait être interpellée. Son compagnon, le père de 2 de ses 4 enfants est aussi impliqué comme leur voisin. La femme de celui-ci est elle inquiétée pour recel et non dénonciation de crime. Elle aurait gardé les enfants des deux couples pendant l’agression. Puis les forces de l’ordre ont mis la main sur une 5ème personne.
Et enfin sur sur 6ème personne mise en examen pourcomplicité de vol avec violence ayant entraîné la mort. Elle est accusée d’avoir conduit le véhicule qui a permis aux agresseurs de la famille Aho-Nienne de prendre la fuite le soir du drame.
Depuis l’agression qui a provoqué le choc et l’émoi dans le quartier et dans toute l’île.