Après la Vierge au Parasol - vandalisée le 28 avril dernier -, trois lieux de culte ont été pris pour cibles hier, dans l’Est de l’île. Des inscriptions sataniques ont été découvertes dans 2 temples tamouls de Saint-André et Sainte-Suzanne. L’oratoire Notre-Dame de Lourdes a également été profané. L’enquête se poursuit afin de savoir si ces actes ont été commis par le(s) même(s) individu(s).
Choc, consternation et tristesse au lendemain de la découverte d’inscriptions sataniques dans trois lieux de culte de l’Est de l’île.
Deux temples tamouls pris pour cibles
Dimanche 10 mai, deux temples tamouls ont été pris pour cible à Saint-André et Sainte-Suzanne.
Dans le quartier de Bois Rouge à Saint-André, c’est un fidèle qui a découvert des inscriptions sataniques sur les marches menant au lieu de culte : "333", "666", "Satan". Des larmes rouges ont également été taguées sur la statue de la déesse Karli. Et dans la cour, les fidèles ont retrouvés des restes de ce qui semble être un acte de sorcellerie.
A Sainte-Suzanne, le temple de Bel-Air a également été vandalisé dimanche 10 mai. Des inscriptions sataniques ont été découvertes sur l’autel du dieu Ganesh ainsi que des restes d’un acte de sorcellerie.
L’oratoire Notre-Dame de Lourdes profané à Sainte-Anne
Le dimanche 10 mai a également été très marquant pour les fidèles catholiques qui ont l’habitude de se recueillir dans l’oratoire dédié à la Vierg à Sainte-Anne.
Hier, les croyants ont découvert des inscriptions sataniques similaires, de la même couleur, ainsi que d’autres symboles sur l’oratoire de la Vierge de Notre Dame de Lourdes situé à Sainte-Anne.
Hier, les gendarmes ont effectué plusieurs relevés de peinture. L’objectif des enquêteurs est de savoir s’il s’agit du même auteur que pour les actes de vandalisme commis sur la Vierge au Parasol à Sainte-Rose, dans les deux temples tamouls de Saint-André et Sainte-Suzanne et dans l’oratoire de Notre Dame de Lourdes.
Ce matin, l’heure était au nettoyage à Sainte-Anne. Les agents de la mairie ont tout mis en oeuvre afin d’éliminer les traces de cette profanation.
Pour les fidèles interrogés, ces actes de vandalisme sont "incompréhensibles". Entre choc et tristesse, ils sont consternés.