18 mois de prison dont 1 an ferme pour avoir tué à coups de bâtons et de couteau un chien en pleine rue : c’est la peine prononcée mardi par le tribunal correctionnel de Saint-Pierre à l’encontre d’un homme de 23 ans. Le 30 juillet dernier, le Saint-Pierrois avait surpris l’animal rodant autour du poulailler de son frère. Cette peine fera-t-elle avancer la cause animale ?
Pour les professionnels de la SPA du Sud, la peine prononcée à l’encontre d’un Saint-Pierrois pour avoir causé la mort d’un chien est "un soulagement". Le jeune homme a été reconnu coupable et condamné à une peine d’un an de prison ferme pour avoir tué à coups de bâtons et de couteau un chien en pleine rue le 30 juillet dernier.
La SPA du Sud regrette cependant que les auteurs d’actes de tortures ou de maltraitances sur les animaux ne soient pas souvent interpellés. "On est très contents de l’exemplarité qui vient de se faire avec le jugement d’un cas de maltraitance et même de torture d’animal".
Depuis février 2015, les animaux sont considérés comme des êtres conscients et par conséquent, les peines prononcées sont plus sévères.
Les animaux ne sont plus des meubles : le Parlement les a reconnus en tant qu’« êtres vivants doués de sensibilité ».
Cette décision de portée symbolique figure dans un "projet de loi de modernisation et de simplification du droit adopté définitivement par l’Assemblée nationale".
Une fois encore, mes vices et actes de cruauté envers les animaux sont punis par la loi.
Les actes de cruauté envers les animaux sont des délits. Les risques encourus sont de 30 000 euros d’amende et deux ans d’emprisonnement.