Ce jeudi à midi, les familles résidant dans les habitations menacées par l’effondrement d’un bloc rocheux de 800 tonnes devront avoir quittées leurs maisons sous peine de se faire évacuer par les autorités. Les familles les plus réticentes ont finalement accepté de quitter leurs maisons.
Ce jeudi à la mi-journée, l’ensemble des habitations menacées par l’effondrement d’un bloc rocheux devront avoir été évacuées. Un ultimatum lancé par la mairie de Saint-Joseph, notifié par l’État, car plusieurs résidents (8 familles) refusaient de quitter les lieux mais aussi car une perturbation tropicale est en approche et augmente le danger. Celui-ci est décrit par Fabrice Grondin, directeur du service communication de la municipalité comme "mortel" et "imminent".
Samedi, un premier ordre d’évacuation a été émis par la sous-préfecture de Saint-Pierre et la mairie de Saint-Joseph. Cela, après que le Bureau de recherches géologiques et minières ait réalisé une étude signalant la fragilité d’un bloc rocheux de 800 tonnes sur la falaise surplombant une quinzaine d’habitations. Cette inspection menée par le BRGM a été demandée suite à un précédent éboulement, le 9 novembre.
5 des 10 familles concernées ont rapidement quitté les lieux, soit 25 des 45 personnes résidant dans ce secteur menacé. Mais les autres habitants ont exprimé de nombreuses inquiétudes, notamment pour la survie de leurs animaux mais aussi pour leurs affaires qu’ils ont peur de se faire voler s’ils abandonnent leurs affaires. Des rondes de police ont été réclamées.
Autre revendication, la réouverture de l’école de La Passerelle où vont 35 enfants. Les habitants craignent la mort de leur village si cet établissement ferme ses portes définitivement. Les élèves eux reprennent les cours ce jeudi, ils sont transféré à l’école de Langevin. Le transport et la cantine seront assurés pour tous.
L’évacuation, elle, concerne 45 personnes et tient d’abord pour 15 jours. Le temps que de nouvelles études soient menées. D’ailleurs, une inspection de la falaise par des cordistes doit avoir lieu ce vendredi.
Les résultats permettront à la mairie et à l’État de réfléchir à des solutions. Parmi les pistes évoquées, la pose de filets de protection.
En attendant, les 15 familles seront relogées dans les alentours. Dans des gîtes à Langevin, ou des meublés à Saint-Joseph ou Saint-Philippe. Certains sont allées chez des proches. D’autres sont installées, hors de danger, à quelques mètres même de leur habitation.