Contrôles d'alcoolémie / Image d'illustration : Antenne Réunion
Contrôlé par les gendarmes à Saint-Gilles le 9 novembre dernier, un trentenaire a multiplié les infractions routières, sans compter l’usurpation d’identité de son propre frère. Il a été condamné à 18 mois de prison ferme.
Conduite sans permis, vitesse excessive, sous l’empire d’un état alcoolique. Un conducteur de 30 ans contrôlé par les gendarmes à Saint-Gilles le dimanche 9 novembre vers 4h35 n’a pas fait les choses à moitié.
À bord d’une Honda Civic appartenant à son amie, l’homme est contrôlé positif en présentant un taux d’alcool de 1,86 gramme par litre de sang. Sans présenter de document attestant de son identité, il donne néanmoins tous les éléments d’une identité bien réelle.
Mais le hic, est que le conducteur contrôlé a en réalité donné l’identité... de son propre frère ! Pire, le frère indélicat n’en serait pas à sa première usurpation. Le pot aux roses est découvert lorsque les gendarmes, constatant qu’il n’a pas répondu à sa convocation, se rendent au domicile du frère qui n’a rien à se reprocher, et qui décide de déposer plainte pour la deuxième fois pour des faits similaires.
Les militaires de la brigade motorisée de Saint-Paul finissent par mettre la main sur le véritable contrevenant. Contraint de se présenter au bureau de la brigade, il a ensuite été placé en garde à vue le 13 novembre.
Présenté en citation directe au tribunal de grande instance de Saint Denis aujourd’hui, il a été condamné à 18 mois de prison ferme avec la délivrance immédiate d’un mandat de dépôt.
Au final, les infractions retenues à son encontre sont la prise du nom d’un tiers, la récidive de défaut de permis de conduire, la récidive de conduite sous l’empire d’un état alcoolique, ainsi qu’un excès de vitesse.