Le principal suspect dans l’enquête sur le meurtre d’Expédit Taurobeaulion devrait être déféré ce vendredi au tribunal. René J. est accusé d’avoir tué le sexagénaire qui l’hebergeait dans sa case de Montvert-les-Hauts.
La garde à vue de l’homme de 36 ans a été prolongée de 24 heures hier. René J. L’homme est suspecté d’avoir tué Expédit Taurobeaulion dans la nuit du 10 au 11 novembre à Montvert-les-Hauts. Selon les résultats d’autopsie, le sexagénaire aurait succombé à une hémorragie interne causée par de nombreux coups.
Le corps de l’homme portait des plaies à l’arme blanche ainsi que des traces de coups portés avec un objet contendant. Sur place, les enquêteurs avaient notamment retrouvé une arme blanche et une marmite ensanglantée.
Après 24 heures de cavale et un important dispositif de recherche déployé par la brigade de sûreté départementale, René J. est interpellé sur la plage de Grand Anse. Les agents ont repéré la moto avec laquelle il avait pris la fuite la nuit du drame.
Durant son audition au commissariat de Saint-Pierre, René J. est passé aux aveux. L’homme a indiqué regretter son geste. Des incohérences subsistent. Si le mobile du crime n’est pas encore déterminé, le suspect a évoqué de nombreuses disputes avec la victime et un ancien contentieux, notamment vis-à-vis de la relation que sa mère entretenait avec Expédit.
Cette dernière a été remise en liberté jeudi matin après avoir été placée en garde à vue le matin de la découverte macabre. Aucune charge n’a été retenue contre elle. Le rôle de Marie-Laure dans cette affaire est encore flou. La quinquagénaire a expliqué avoir fui le domicile rue Piton Filaos après que son fils soit rentré ivre et réclamant un couteau. La quinquagénaire aurait tenté d’alerter le voisinage en vain et aurait passé la nuit dans les champs de cannes à proximité de l’habitation.
La mère du suspect a également évoqué les troubles mentaux dont souffre son fils. Une expertise psychiatrique a été ordonné par le parquet. Au terme de son déférement, René J. pourrait être mis en examen pour homicide volontaire.