Le préfet de La Réunion, Dominique Sorain, est allé à la rencontre des acteurs de la filière canne cet après-midi.
Dominique Sorain, préfet de La Réunion, s’est rendu dans l’Est pour rencontrer les planteurs de canne. "C’était l’occasion de prendre contact avec la filière canne qui est un secteur majeur en terme économique, d’emploi, de production, d’environnement en terme d’aménagement du territoire", explique-t-il.
Dans l’après-midi, il a assisté à des démonstrations de coupes tronçonnée, mécanique longue et manuelle.
Les planteurs de cannes ont plaidé pour une aide leur permettant d’acheter de façon collective des coupeuses cannes pays afin de réduire le travail manuel (qui représente 75% des moyens de coupes actuellement).
Une demande à laquelle le représentant de l’État semble ouvert : "Il s’agit aussi pour ceux qui le souhaitent, avoir une approche collective pour évoluer vers le travail mécanique, pour la formation du personnel."
En effet à La Réunion se trouvent 170 coupeuses cannes pays par lesquelles sont produites 500 000 tonnes, une trentaine de coupeuses mécaniques pour 330 000 tonnes, la coupe manuel avec des ouvriers pour 770 000 tones puis quelques 300 ou 400 000 tonnes par les planteurs eux-mêmes.
Lors de son déplacement, Dominique Sorain a assuré que l’État soutenait le secteur, surtout à l’approche de la fin des quotas sucriers : "Il faut en envisager l’avenir et des solutions qui permettent de pérenniser la filière canne après 2017."