Le dispositif post-attaque de requin a été lancé hier par la préfecture, quelques heures après la charge dont a été victime un surfeur de 51 ans sur le spot de Saint-Leu. Deux pêcheurs professionnels ont été mobilisés. Ils n’ont pour le moment eu aucune touche.
Troisième déploiement du dispositif post-attaque de requin. Le plan de chasse aux squales a été activé mardi par la préfecture, après l’attaque de squale dont a été victime Vincent Rintz, surfeur de 51 ans, alors qu’il se trouvait sur sa planche, sur le spot de Saint-Leu.
Après une première sortie infructueuse hier soir, les pêcheurs professionnels ont été une nouvelle fois mobilisés ce mercredi pour tenter de retrouver le requin auteur de l’attaque. Le programme post-attaque est prévu pur une durée de 72 heures.
Les opérations sont diligentées par le Comité régional des pêches. A l’heure actuelle, aucune prise n’a été effectué. "Deux pêcheurs professionnels sont mobilisés mais ils n’ont pas eu de touche malgré un quadrillage de la zone très serré", explique Ludovic Courtois.
Le secrétaire général du comité des pêches, interrogé en direct dans le 12h30 d’Antenne Réunion, indique qu’un bateau se trouve actuellement dans la zone. Il devrait être rejoint par un second navire en début d’après-midi. Les pêcheurs travaillent pas séquence de pêche de 12 heures. Un nouveau roulement est prévu à 19h.
Outre la capture du squale responsable de l’attaque, le dispositif post-attaque prévoit "toute une batterie d’analyses", précise Ludovic Courtois. Les mensurations du spécimen, son espèce, la réutilisation éventuelle de sa chair et de sa peau, le prélèvement d’échantillons de molécules sont autant de données qui seront récoltées en cas de capture.
Ludovic Courtois a par ailleurs souligné "la mobilisation forte des pêcheurs professionnels", malgré l’absence de résultat pour le moment. Les conditions météorologiques jouent en défaveur des pêcheurs. Lors des précédents déploiement du dispositif, plusieurs prises avaient été réalisées, sans toutefois réussir à pêcher les squales incriminés.
Le dispositif avait été activé pour la première fois après l’attaque mortelle dont a été victime Sarah Roperth, en baie de Saint-Paul, le 15 juillet 2013. Il avait une nouvelle fois été déclenché à la suite de l’attaque de requin à l’Etang-Salé, le 26 octobre 2013. Attaque qui avait coûté une jambe à Tanguy, bodysurfeur.