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Plusieurs dizaines de milliers d’euros de produits auraient été subtilisés par plusieurs employés et cadres du magasins Leclerc de Saint-Pierre, ils auraient été aidés par des personnes extérieures. Huit personnes ont été interpellées hier, deux nouvelles arrestations ont eu lieu mercredi et toutes les gardes à vue ont depuis été levées.
Stupeur du côté de la direction du Leclerc de la Ravine des Cabris à Saint-Pierre. Plusieurs employés et cadres du magasins ont été placés en garde à vue, ils sont soupçonnés de s’être servis dans les stocks. Les préjudices s’élèveraient à plusieurs dizaines de milliers d’euros alors que l’enseigne n’a ouvert ses portes qu’il n’y a que deux ans.
Mardi, 8 personnes ont été interpellées. Quatre d’entre elles ont été libérées mercredi mais l’autre moitié ont vu leurs gardes à vue prolongées jusqu’à ce matin. Deux suspects supplémentaires ont été arrêtés. Parmi ceux qui sont interrogés par la Police, des salariés du Leclerc de Saint-Pierre mais aussi des personnes extérieures qui auraient été complices dans cette affaire.
Le coup de filet a été permis par la plainte déposée par la direction du Leclerc de la Ravine des Cabris à Saint-Pierre. Les dirigeants ont exprimé leurs inquiétudes après la disparition inexpliquée des stocks du magasin.
Les préjudices pour l’enseigne n’ont pas encore été déterminés mais il s’élèverait à 20 ou 30 000 euros au minimum.
Plusieurs des gardés à vue auraient avoué leur implication dans l’affaire.
L’enquête de la brigade financière de la sûreté départementale a duré de longs mois. La plainte a été déposé en début d’année.
Le parquet de Saint-Pierre décidera de la suite à donner à cette affaire. Les personnes interpellées pourraient être présentées devant le juge d’instruction au terme de leur garde à vue.
La direction de Leclerc s’est exprimé dans un communiqué : "Suite à une dénonciation anonyme, l’enseigne E.LECLERC a été informée de détournement de marchandises sur notre magasin de la Ravine des Cabris. Après vérifications et devant des éléments tangibles et flagrants, nous avons porté plainte auprès de la brigade financière. Notre enseigne subit aujourd’hui un préjudice dont les montants sont en cours d’évaluation. Les conséquences de ces agissements et les soupçons de revente de produits périmés vont au-delà de l’aspect financier et sont d’ordre sanitaire et de salubrité publique. Une partie de l’encadrement et du personnel ont dévoyé les procédures et les règles strictes que la direction générale demande d’appliquer dans l’ensemble de ses points de vente. Les enquêtes sont en cours, le procureur rendra sa décision dans les jours à venir."