L’hôpital de Saint-Benoît a rendu les résultats de son enquête sur la mort du bébé prématuré d’Ursula en avril. Ces premières conclusions vont dans le sens de l’équipe médicale : le bébé n’était pas viable.
L’enquête de l’hôpital de l’Est sur la mort du bébé prématuré d’Ursula décédé le 12 avril est terminée. Elle appuie la position de l’équipe médicale qui n’avait pas pris en charge le bébé de 23 semaines car jugé non-viable à cet âge.
Ursula a perdu son bébé le 13 avril dernier. Né prématuré, l’hôpital ne l’a pas pris en charge car il n’était pas jugé viable. Mais le nourrisson qui devait rendre son dernier souffle dans les minutes qui ont suivi l’accouchement a vécu pendant 12 heures, faisant durer l’agonie de ses parents. Eux, ont porté plainte pour "non-assistance à personne en danger et vulnérable" et s’insurgent contre la décision de l’équipe médicale.
Ursula et son compagnon ont livré leur témoignage à Antenne Réunion. Ils ne comprennent pas que le nourrisson qui a survécu bien plus longtemps que prévu n’a pas été finalement pris en charge. Pour eux, ces 12 heures de lutte auraient dû mener l’équipe médicale à revenir sur leur décision.
La famille affirme que le bébé n’a été pesé qu’après sa mort et qu’il dépassait les 500 grammes requis pour être pris en charge. Les Bénédictins ont exprimé leur colère contre le comportement de l’équipe médicale. "Ils n’ont même pas voulu toucher le bébé une fois qu’il était né", assure-t-elle. "Pour moi, la cause de sa mort, c’est qu’il est resté 12 heures sans soins."