Deux personnes sont en garde à vue après la violente agression subie par la candidate aux élections municipales à Saint-Denis.
Les policiers ont interpellé deux personnes soupçonnées d’être impliquées dans l’agression à l’encontre d’Yvette Duchemann et d’une personne de son équipe.
Les faits remontent à jeudi soir dans le quartier du Brûlé à Saint-Denis. Elle collait des affiches avec l’un de ses militants lorsque des individus, semble-t-il éméchés, les ont pris à partie.
La candidate avait déposé plainte. Un médecin lui avait délivré une interruption totale de travail de plusieurs jours.
Suite à l’agression dans la soirée du jeudi 6 mars d’une candidate aux élections municipales, Jacques Billant, préfet de La Réunion, et Eric Tuffery, le procureur de la République ont condamné cet acte de violence inacceptable qui va l’encontre de la vie démocratique. Ils témoignent de leur sollicitude à l’égard de la personne agressée et de son équipe de campagne.
"Ils se sont rapprochés de nous, ça a été tout de suite la violence. Une violence verbale très forte et des poussées : Sorte à zot, toute bandes élus les voleurs, Brûlé les à nous, zot n’a poin le droit monte ici, sorte, sinon nous tué à zot. Et là, ça a été des ralé-poussé. Et j’ai eu peur aussi d’être étranglée."
Et puis après, ils s’en sont pris à mon camarade. Ils m’ont un peu tiré, avec ma chemise. J’ai dis au médecin que ça allait mais je sentais des douleurs dans le cou, et lui a constaté mon traumatisme émotionel. Je claquais des dents, je ne me reconnaissais plus moi-même, tellement j’avais peur. Je n’ai jamais vu ça."