Ce mercredi 9 août, le parti politique PLR propose 20 mesures pour lutter contre la vie chère dans les territoires ultra-marins.
Ce mercredi 9 août a été diffusé un rapport parlementaire sur le coût de la vie en Outre-mer. Ce rapport, est le fruit de quatre mois de travail et 50 auditions. Il comporte des propositions concrètes et dresse un panorama détaillé de la situation économique des territoires d’Outre-mer.
Dans ce document, il est mis en évidence que le coût de la vie est largement supérieur dans les territoires d’Outre-mer, notamment concernant les produits alimentaires.
Voici l’ensemble du rapport diffusé par le PLR de La Réunion :
Rapport parlementaire sur la coût de la vie en Outremer : des propositions concrètes pour améliorer le quotidien des ultra-marins.
Jeudi 20 juillet, la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur le coût de la vie Outre-mer a rendu ses conclusions dans un rapport publié sous la responsabilité du député martiniquais Johnny Hajjar.
Ce rapport qui est le résultat de plus de 4 mois de travail et 50 auditions permet de dresser un panorama détaillé de la situation économique des territoires d’Outre-mer.
Il est notamment mis en évidence que le coût de la vie y est bien largement supérieur à celui de la France hexagonale, et cela, en particulier, concernant les produits alimentaires. L’objectif affiché de ce rapport est de proposer de nouvelles voies pour stimuler la concurrence, lutter contre l’économie de rente, développer la production locale et garantir la continuité territoriale.
Ce rapport dresse des perspectives concrètes qui permettraient de lancer un plan de “déchoquage économique et social” en faveur des Outre-mer, décliné en soixante-huit propositions, dont vingt propositions prioritaires.
Parmi ces 20 mesures prioritaires capables de répondre à la problématique structurelle du coût trop élevé de la vie en Outre-mer, on retrouve notamment :
- la nécessité de faire baisser les prix de 10 à 20% par une négociation avec les grands groupes de distribution présents sur nos territoires ;
- le besoin de réglementer les prix des produits de première nécessité afin d’en faire baisser significativement leurs prix ;
- une série de mesures pour soutenir et dynamiser la production locale, afin de tendre vers l’autonomie alimentaire des territoires ;
- la perspective d’une augmentation importante des salaires via l’organisation d’une conférence sociale au sein de laquelle l’Etat devra prendre ses responsabilités ;
- la réévaluation des prestations sociales au niveau national basé sur le différentiel du coût de la vie observé dans l’Hexagone ;
- le financement de la prime de vie chère des salariés du secteur privé par la mise en place d’une taxe sur les profits des grandes entreprises présentes en Outre-mer ;
- le déploiement de dispositifs afin de favoriser l’embauche locale ;
- le besoin de revoir le dispositif de continuité territoriale afin de le calquer sur le modèle corse.
Ces objectifs viennent appuyer les demandes portées par le PLR depuis sa création.
Face à la situation d’extrême pauvreté à La Réunion et aux inégalités grandissantes, le gouvernement doit prendre ses responsabilités pour permettre de changer de façon structurelle le modèle économique en vigueur sur notre île, que l’on retrouve dans la majorité des territoires ultra-marins. Ces propositions vont dans le sens de davantage de justice fiscale et sociale.
Le mouvement Pour La Réunion rappelle l’urgence pour le gouvernement à engager, sans attendre, le grand chantier de lutte contre la vie chère qui permettra enfin aux Réunionnais, et plus globalement aux habitants des territoires ultra-marins, de vivre dignement dans leur pays.
POUR LA RÉUNION