Les salariés des magasins Score et Jumbo sont inquiets pour leur avenir. Avec la vente annoncée de la filliale Vindémia, ils craignent une fusion de certains services, et avec des disparitions de postes. Les salariés réclament également des garanties sur la conservation de leurs acquis sociaux.
Au siège de la Confédération générale du travail de La Réunion (CGTR), l’inquiétude se lit sur tous les visages. Les salariés des hypermarchés Vindémia attendent de connaître la position de leur syndicat. La CGTR va s’opposer à la vente des hypermarchés au groupe GBH. Les garanties pour les salariés ne sont pas suffisantes.
"Le maintien de la totalité des emplois, cela ne nous paraît pas possible si toutefois ils ne s’engagent pas par écrit dans les compromis de vente avec le groupe Casino", avance Patrick Thérinca, délégué syndical CGTR.
Éviter les licenciements et sauvegarder les acquis sociaux, voilà ce que souhaitent les salariés des hypermarchés Casino du groupe Vindémia, qui devraient bientôt devenir des magasins Carrefour. Les syndicats pensent que le processus est inévitable, si le nouveau leader GBH veut éviter les emplois doublons. À ce jour, aucune promesse écrite n’existe, mais le nouveau futur leader assure qu’aucun poste ne sera supprimé.
"Nous reprenons l’intégralité des salariés. Sur les 2 300 salariés de Vindémia, 1 600 vont rejoindre le groupe GBH et 700 qui vont le groupe qui sera affilié à Intermarché", précise Michel Lapeyre, directeur général GBH océan Indien.
Dans le 12h30 d’Antenne Réunion, le PDG de la société Adrien Bellier (SAB), Henri Bédier confirme sa volonté de garder tous les salariés.
Make Distribution, le groupe réunionnais franchisé Intermarché va racheter quatre des hypermarchés qui seront acquis par le groupe GBH. Une condition pour le nouveau leader s’il veut se voir autoriser un accès au marché réunionnais par la haute autorité de la concurrence.
Concurrencer E.Leclerc sur les prix et créer des emplois. Voilà les objectifs par les trois associés, comme l’explique Didier Demarly, directeur général de Make Distribution. "C’est plus qu’un engagement, nous nous devons déjà, c’est une obligation de reprendre l’ensemble de ce personnel et nous espérons aller même au-delà dans l’avenir en étant producteur d’emplois."
Les délégués syndicaux se réuniront le 2 août pour donner leur avis sur le rachat. Le personnel souhaite donner un signal forte à la Haute autorité habilitée à autoriser la vente.