Le travail illégal est un fléau pour l’emploi et contribue à l’aggravation du chômage.
Le travail illégal concerne toute forme de travail dissimulé : les salariés non déclarés, les entreprises non déclarées, les cumuls d’emplois...
En 2020, tous secteurs d’activité confondu, 352 interventions relatives à la lutte contre le travail illégal ont été réalisées par les services de l’inspection du travail. 23 procès verbaux ont été dressés et communiqués aux Parquets.
S’agissant de la CGSS, sur l’année 2020 à La Réunion, dans un contexte de crise sanitaire, 272 actions contre la fraude aux cotisations sociales tous secteurs confondus, ont été menées, dont 85 ont conduit à des redressements pour un montant total de 2,9 millions d’euros.
Le travail illégal est un fléau pour l’emploi et contribue à l’aggravation du chômage.
Il entraîne pour le salarié qui travaille de manière irrégulière un préjudice important lié à l’absence des déclarations auprès des organismes sociaux (perte de droits à la retraite, d’indemnités journalières et de droits à l’assurance chômage). Il constitue également pour les entreprises une concurrence déloyale préjudiciable à l’emploi.
L’économie non déclarée représente un manque à gagner en termes de recettes fiscales pour l’État et déséquilibre les comptes sociaux par l’absence de cotisations salariales et patronales.
Le travail illégal contre lequel les signataires s’engagent à lutter concerne toute forme de travail dissimulé : les salariés non déclarés, les entreprises non déclarées, les cumuls d’emplois, le marchandage et le prêt illicite de personnel, la fausse sous-traitance, le cumul irrégulier de revenus et les fraudes à l’introduction et à l’emploi de main d’œuvre étrangère, ainsi que les activités non conformes à la réglementation sur le service à la personne.