Les transporteurs ont été reçus au Département ce lundi mais attendent une rencontre avec les élus de la Région. Ils menacent de démarrer des actions mercredi s’ils n’ont pas de réponse avant mardi soir. Ils assurent qu’ils ne perturberont pas les usagers.
Les transporteurs expriment leur mécontentement et leurs inquiétudes pour l’avenir du chantier de la Nouvelle Route du Littoral. Ils craignent l’arrêt des travaux.
Ils sont montés au créneau la semaine dernière et ont menacé de mettre en place des mouvements de grogne.
Le président du Département, Cyrille Melchior, a répondu à leur appel et les reçus ce lundi.
Didier Hoarau, membre du syndicat de l’Organisation des transporteurs indépendants, s’exprime suite à cette réunion : "Il a entendu qu’on a une urgence mais on est pas content par rapport aux annonces. Depuis vendredi, on a dit qu’on est en urgences parce qu’on ne travaille plus."
Il lance un nouveau message au président de la Région pour une rencontre : "Si on n’a pas de nouvelles d’ici mardi soir, des actions sont à prévoir mercredi. Nous ne bloquerons pas les routes, les usagers n’ont pas à s’inquiéter."
Plusieurs syndicats de transporteurs se sont réunis vendredi au siège de la Fédération Nationale des transporteurs routiers (FNTR) pour évoquer le chantier de la Nouvelle Route du Littoral.
Les transporteurs évoquent la possibilité de se mobiliser et d’agir en menant des actions lors de la venue d’Emmanuel Macron à La Réunion.
Arrêt, du chantier, carrières, roches mauriciennes..., plusieurs dossiers ont été évoqués ce vendredi.
Selon l’intersyndicale, le chantier de la NRL pourrait s’arrêrer en mars 2020, faute de roches massives.
Des courriers vont être envoyés à la préfecture, à la région et au département. Ils souhaitent qu’une table ronde soit organisée avec tous les acteurs du dossier de la NRL et le groupement.
Jean-Gaël Rivière, président de la FNTR, rappelle l’importance des investissements réalisés en vue du chantier estimés à plus de 550 000 euros. "250 camions tourneraient par jour pour travailler sur la NRL, cela crée 500 à 600 emplois directs, sans compter les emplois indirects."
Les transporteurs dénoncent du Sud dénoncent le projet d’avoir recours à des roches mauriciennes pour le chantier de la NRL.
"L’État, l’Europe, la Région ont amené un chantier aujourd’hui pour faire travailler les Réunionnais. Aujourd’hui on dit que l’on va prendre les galets ailleurs, nous ne sommes pas d’accord", déplore Hubert Ponapin, président du syndicat réunionnais des transporteurs et des terrassiers.