Directeur général du Groupe Bernard Hayot, Stéphane Hayot est sur le plateau du 19h d’Antenne Réunion.
"Il n’y a aucun lien entre Make distribution et GBH. Depuis juillet 2019, nous avons signé avec Casino une promesse d’achat de Vindémia. C’est une opération importante qui se fera si elle est autorisée par l’Autorité de la concurrence."
"Depuis quelques semaines nous sommes frappés par une campagne de dénigrement et d’attaques orchestrées par nos concurrents, qui est d’une grande violence. Le groupe décrit depuis quelques semaines n’est pas mon groupe. C’est une entreprise familiale, créée par mon père il y a 60 ans. Il a eu moins de 10 collaborateurs au début de sa vie professionnelle. Nous sommes arrivés à La Réunion il y a 35 ans", décrit Stéphane Hayot.
"Make Distribution est une entreprise totalement indépendante, qui a décidé de se lancer dans le métier de la grande distribution, qui va faire des investissements importants et qui me paraît une entreprise très sérieuse, qui là encore subit des attaques qui ne sont pas raisonnables. Ce sont des investisseurs et opérateurs réunionnais et c’est une bonne chose, c’est un opérateur totalement indépendant. Nous nous sommes développés petit à petit, nous croyons beaucoup en La Réunion et nous l’aimons énormément."
"Nous avons ouvert il y a 30 ans le premier hypermarché Carrefour à Sainte-Clotilde. En 30 ans nous avons ouvert 3 magasins. Je rappelle qu’il y a plus de 17 hypermarchés à La Réunion et 90 supermarchés. Nous avons aujourd’hui 3 hypermarchés, notre groupe est en 4e position et nous avons 11 % de parts de marché de surface alimentaire. Vindémia est une entreprise qui a 28 % de parts de marché. Nous allons racheter Vindémia et revendre l’équivalent de ce que nous pesons aujourd’hui. À la fin, nous aurons la même part de marché que celle Vindémia aujourd’hui. Un nouvel opérateur parfaitement indépendant, Make Distribution, avec Intermarché qui a une belle réputation en Métropole va venir s’installer", met en avant le directeur général du groupe Bernard Hayot.
"Je n’y crois pas une seconde. Si nous ne faisons pas cette opération, il n’y aura qu’une entreprise forte, c’est E. Leclerc. Le leader à La Réunion qu’est Vindémia qui s’affaiblit et qui a besoin d’être revigorée et soit remplacé par nous, c’est une bonne chose pour nous et les consommateurs."