Après le feu vert donné - sous conditions - par l’Autorité de la concurrence à GBH pour racheter le groupe Vindémia, le président de la Région Didier Robert interpelle le ministre de l’Economie et des finances, Bruno Le Maire.
C’est un des recours possible pour empêcher le rachat de Vindémia par GBH : le ministre de l’Economie et des finances peut utiliser son droit d’évocation et surseoir à cette décision rendue par l’Autorité de la concurrence.
"Cette décision, si cette opération allait à son terme, impacterait de manière considérable l’économie de La Réunion", écrit Didier Robert.
"Je regrette que la décision rendue par l’Autorité de la concurrence n’ait tenu compte ni des alertes du monde économique, ni des différents rapports commandés par l’Etat lui-même, sur les conditions de cette cession.
C’est la raison pour laquelle j’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir exercer votre pouvoir d’évocation (...) dans le délai de 5 jours, pour l’examen approfondi de l’opération dite de phase deux par l’Autorité de la concurrence.
Cette phase deux permettrait une étude plus détaillée, notamment à l’aune du nouveau contexte sensible post-confinement alors même que l’on ne connait pas encore l’étendue de la crise économique à venir.
Une décision politique si importante pour l’avenir économique de La Réunion ne peut se décider dans la précipitation", insiste le président de région Didier Robert.