Le syndicat CFDT S3C (Communication Conseil Culture) s’est réuni ce lundi à Saint-Denis afin d’exposer les inquiétudes des salariés de SRR, Only et Izi quant au rachat de l’opérateur SFR par Numericable.
Depuis l’annonce du rachat de l’opérateur SFR par Altice, maison-mère de Numericable, le 5 avril dernier, les salariés de Izi et Only restent dans l’attente de réponse sur les possibles réductions d’effectifs.
Lundi 14 avril à Saint-Denis, le syndicat CFDT S3C (Communication Conseil Culture) a pointé du doigt le manque de transparence des directions des trois opérateurs concernés par la transaction, SFR, Only et Izi.
"Suite à l’acquisition d’Only en juin 2013 et de l’acquisition d’Izi-Mobius en janvier 2014 par Altice Blue Two, l’inspection du travail alertée par les IRP de Izi-Mobius s’est en effet émue de la multiplication des ruptures conventionnelles", indique la CFDT S3C dans un communiqué.
Dans les deux entités, la CFDT souligne une diminution des effectifs. Le syndicat pointe du doigt la fermeture de trois boutiques sur quatre chez Izi, la délocalisation du service client IZI à Maurice. Le syndicat parle également d’une augmentation des arrêts maladie. Le représentant déplore par ailleurs le manque d’information et de consultation du Comité d’entreprise sur la stratégie de l’entreprise chez Izi et Only.
La CFDT S3C pose la question de la présentation, ou non, du plan de nationalisation Only et Izi au Comité d’entreprise. Le syndicat s’inquiète d’une possible "position ultra dominante" du nouveau groupe formé par SRR, Izi et Only qui "risquent d’être considérés par la concurrence comme un seul et même acteur". Le syndicat des télécoms indique qu’il demandera "de très fortes garanties sur le maintien de l’emploi pour tous et chacun des salariés".
Le PDG de SFR, Jean-Yves Charlier est attendu demain pour une première rencontre avec les salariés.