Graeme Sloan/Sipa USA/SIPA
L’avocate de Mohamed Abrini, l’un des accusés dans le procès du 13-novembre, indiqua que : "l’écueil premier serait de tomber dans une justice immédiate et spectaculaire".
Le procès des attentats du 13 novembre, qui a débuté le 8 septembre dernier, est prévu de durer neuf mois. Marie Violleau, l’avocate de Mohamed Abrini, a fait savoir son empressement d’"entrer dans le vif du sujet" pour que son client puisse enfin s’exprimer. Mais les accusés ne seront pas appelés à la barre devant la Cour d’assises spéciale de Paris avant plusieurs mois, soit avant quatre mois. Cette longue attente avant que son client ne puisse s’expliquer "agace un peu" l’avocate. Avant la prise des paroles des accusés, il y aura d’abord un certain nombre de témoins qui vont défiler à la barre. "Pour entrer dans le vif du sujet, sur les faits, ce ne sera pas avant 2022", a fait remarquer Marie Violleau.
Face à la frénésie du début de procès, l’avocate a confié qu’elle se rend compte que "l’écueil premier serait de tomber dans une justice immédiate et spectaculaire". "Ce qui la gêne", a-t-elle aussi ajouté. Elle a ensuite fait remarquer qu’elle a peur que "ça vicie l’essence même d’une audience devant la cour d’assises".
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