La Capeb s’est réunie ce vendredi. La confédération des petites entreprises du BTP souhaite une plus grande confiance des banques et un soutien plus fort de la classe politique.
La Capeb (Confédération de l’Artisanat et des Petites entreprises du bâtiment) tire la sonnette d’alarme. Face à la crise économique, les PME et TPE misent sur le regroupement des structures. Rassemblées, elles constituent 85 % des entreprises du BTP.
La Capeb a décrié ce vendredi, la politique d’investissement économique locale. La confédération dénonce notamment l’abandon du projet Tram-train et de la rocade sud du Tampon qui ont entraîné la perte de plus de deux milliards d’euros de chantiers. La Capeb réclame toujours par ailleurs, "plus de 120 millions d’euros de demandes d’indemnisation à la Région Réunion du fait de l’annulation de ces travaux".
Face à la concurrence sur le marché, la confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment souhaiterait une plus grande confiance des banques et et un soutien plus fort de la classe politique. La Capeb pointe par ailleurs du doigt la place prépondérante occupée par les multinationales et la "loi du plus fort qui prédomine".
Pour Théophane Narayanin, administrateur de la Capeb, les Réunionnais et les entreprises "payent les pots cassés". Pour la Confédération, La Réunion doit s’ouvrir à d’autres marchés que le "tout routier". "La nouvelle urbanisation de La Réunion doit s’ouvrir au maritime, via la création de gares maritimes, la mise en place de lignes de cabotage, la création de nouveaux métiers dans le transport des biens et des personnes, la construction de ports secs", préconise le groupement.