Le "Pôle nature et loisirs" de Dos d’Âne sera-t-il privatisé ou non ? Lancé en 2013 par l’ancien maire de La Possession Roland Robert, le projet a été abandonné par Vanessa Miranville. Les négociations pour sa reprise ayant échoué, le TCO s’est résolu à le vendre aux enchères. Une décision qui ne fait pas l’unanimité.
L’idée était séduisante : bâtir un vaste Pôle "nature et loisirs" comprenant une piscine, un espace de remise en forme, un espace de restauration, des jeux pour enfants...
Une aire de détente qui avait pour objectif de renforcer l’attrait économique et touristique de Dos d’Âne, porte d’entrée du Parc national de La Réunion.
Mais c’était sans compter les frais de mise en place et de fonctionnement d’un tel complexe. L’actuelle mairesse de La Possession, Vanessa Miranville, a décidé de désengager la municipalité de ce projet jugé non viable.
C’est donc le TCO seul qui s’est retrouvé avec la responsabilité de ce véritable gouffre financier : il a déjà coûté plus de 8 millions d’euros.
Que faire avec les trois bâtiments déjà construits ? Le TCO a tenté de sauver les meubles une dernière fois en lançant deux appels à projets, dans l’espoir qu’une société reprenne la construction et l’exploitation du complexe.
Cette solution vise à arrêter de gaspiller les fonds publics, déjà largement entamés par le projet puis son échec.
Aucune des négociations n’ayant abouti, le TCO a finalement dû se résoudre au dernier recours : la structure sera "bradée" lors d’une vente aux enchères, pour un prix qui ne devrait pas dépasser les 2 millions d’euros.
L’opposant de La Possession Erick Fontaine a voté contre la vente aux enchères de ce bien public.
Des citoyens possessionnais s’élèvent aussi contre cette décision et réclament l’achèvement des travaux afin que le complexe sportif voie enfin le jour.
Le pôle à l’abandon sera-t-il racheté par une entreprise privée ou restera-t-il entre les mains du public ? Le complexe sportif verra-t-il finalement le jour ? Pour l’instant, la situation reste en suspens.