Au tribunal de commerce, c’est une information qui fait trembler le secteur de la grande distribution à La Réunion. Dans le dossier Run Market, les négociations sont dans l’impasse. La banque BRED s’oppose à la restructuration de la dette. C’est une information de nos confrères du Quotidien.
La principale conséquence de cette opposition serait qu’elle puisse faire fuir les repreneurs potentiels et, en premier lieu, le groupe Mauricien IBL. Si c’est le cas, il faut prévoir des conséquences en cascade : pas de repreneurs, c’est synonyme d’une menace sur l’emploi de 650 salariés.
L’inquiétude se fait notamment sentir du côté des fournisseurs privés d’un énorme débouché. Ces fournisseurs, pour beaucoup, ont accepté l’étalement de leur créance.
La dette de Run Market est estimée à 130 millions d’eurs, dont 80 millions vis à vis des banques. À l’exception de la BRED, toutes les banques ont donné leur accord au projet de restructuration de la dette.
On leur demande d’effacer 80% de leurs créances ce que la BRED refuse car elle estime que c’est un effort trop important.
Une information d’Antenne Réunion. La BRED Réunion fait savoir : "La procédure de conciliation de l’entreprise Run Market est toujours en cours et la BRED est en discussion afin de trouver une solution équilibrée qui préserve les intérêts de l’ensemble des parties prenantes.
Ainsi qu’elle l’a toujours fait, la BRED se positionne dans une optique de pérennité du projet de reprise et d’engagement de long terme dans le soutien de l’économie de La Réunion. C’est dans cet esprit qu’elle a formulé de nouvelles propositions, en cours de discussion entre les parties prenantes."