Avec les nouveaux moyens de paiement dématérialisés, l’usage de l’argent liquide pourrait tendre à disparaître. Si c’est le cas en Métropole, La Réunion est loin de suivre la tendance.
Les pièces de monnaie sont-elles amenées à disparaître ? Bitcoin, sans contact ou encore QR Code... Les nouvelles formes de paiement dématérialisé se multiplient. Mais les traditionnels billets de banque ont toujours la côte.
Des Réunionnais témoignent :
"J’utilise toujours du liquide. Quand on n’a pas de sous il faut éviter les cartes bleues, on est vite à découvert."
"Moi c’est plus en ville, comme les commerçants n’ont pas forcément la machine."
"J’utilise l’argent liquide, je pense que l’on va s’en servir pendant encore un certain temps"
Pour certains, la carte bleue a remplacé le liquide au quotidien. D’autres encore s’ouvrent à de nouvelles technologies de paiement.
"J’utilise la carte bleue et le sans contact plutôt pour des petits montants"
"Le contact me permet de payer la boulangerie, le stationnement, j’utilise très occasionnellement le paiement liquide"
"J’utilise aussi mon téléphone pour payer avec le QR Code"
Pourtant à La Réunion, l’Institut d’émissions des départements d’Outre-mer (Iedom) constate une plus grande circulation des liquidités qu’en Métropole.
"Pour ce qui concerne La Réunion, ce n’est pas pour demain, puisque le cash est clairement inscrit dans les gènes, dans l’ADN des Réunionnais. Beaucoup de ménages réunionnais gèrent leur budget en allant préserver l’ensemble de leurs ressources dès le début du mois et ils vivent avec ça. C’est peut-être un des facteurs qui explique qu’on ait moins de dossiers de surendettement qu’en Métropole", explique Gilles Lesellier, directeur de l’Iedom.
À La Réunion, le billet de 50 euros est la coupure la plus utilisée, contre celle de 20 euros en métropole. La monnaie a donc un bel avenir sur notre île.