A La Réunion, 9% des personnes qui investissent dans les monnaies virtuelles sont âgées de 18 à 29 ans. Parmi eux se trouve Clément Ribert, un jeune qui a commencé la cryptomonnaie lors du confinement. Il témoigne de ses gains, mais met aussi en garde les amateurs qui souhaiteraient se lancer.
"C’est un milieu très spéculatif. On peut faire beaucoup d’argent même si on peut aussi beaucoup en perdre" commence Clément. La cryptomonnaie est très volatile, c’est pourquoi les bénéfices peuvent grimper très rapidement. "C’est comme la bourse en accélérée", ajoute-t-il.
Des rentrées d’argent qui peuvent représenter un gros montant. "En 2021, j’ai réussi à faire x10 sur 2000€ donc 20 000 USD. Ensuite il faut aller aux impôts et payer 30% à l’État, mais oui j’ai réussi, ça a marché !" se confie le jeune homme.
Tout a commencé lors du confinement. Il avait beaucoup de temps à occuper comme de nombreuses autres personnes qui se sont intéressés à cet investissement. "De base c’est un domaine de niche, le bitcoin était réservé aux personnes très axées sur l’informatique et maintenant ça s’est ouvert à tout le monde. En 2011, lors de la première transaction les banques disaient que ça ne marcherait jamais et aujourd’hui ce sont ces mêmes banques qui en achètent."
Les réticents des uns et des autres sont très compréhensibles pour Clément. Il souhaite alerter et donner quelques conseils à ceux qui souhaitent se lancer. "Il faut se former, savoir comment l’argent est créé et comment l’économie fonctionne. On peut avoir de la chance, mais il vaut mieux avoir les bases comme dans tous les domaines."
Malgré l’expansion des monnaies virtuelles et de leur accessibilité, Clément continue d’y croire. "Je continue parce que je fais de l’argent, j’ai mis toutes mes économies dedans. Dès que j’ai mon salaire, je rajoute 100 € parce qu’il y a une plus-value à faire."