Pour l’heure, impossible d’affirmer que François Caillé quittera son siège de Président Directeur Général à la tête du groupe Caillé. A la veille de son passage devant le tribunal de Commerce de Saint Denis, ce chef d’entreprise connu de tous sur le département laisse planer le suspense jusqu’au bout. Pour l’heure, c’est bel et bien e plan de restructuration du groupe Caillé qui est au centre de toutes les préoccupations.
Aujourd’hui, les membres de la direction se sont réunis pendant des heures au siège du groupe Caillé afin de peaufiner le plan de restructuration qui doit être présenté mardi 7 juin devant le tribunal de Commerce de Saint Denis. Rien ne doit être laissé au hasard et par conséquent, les actionnaires du Groupe Caillé se sont réunis ce matin en conseil d’administration avant la tenue d’une assemblée générale.
Employant plus de 2000 personnes, dans des secteurs divers comme l’automobile ou la grande distribution, le groupe Caillé est très affaibli depuis plus d’un an et demi. Dix-huit après le début de la procédure de sauvegarde, le groupe doit présenter un plan de restructuration précis demain, face au tribunal de Commerce.
Seule certitude à l’heure actuelle : le Groupe Caillé a décidé de se recentrer sur la Réunion et de garder ses deux branches d’activité principales, l’automobile et la grande distribution. Par contre, le groupe envisage de se séparer de ses sociétés implantées à Mayotte et à Madagascar. Un sacrifice de plus après la fermeture en début d’année des magasins Guest, Conforama et de certains Leader Price. Ce vaste plan de restructuration vise à permettre le remboursement de l’intégralité des dettes du groupe - soit 250 millions d’euros - sur dix ans.
En ce qui concerne le départ de François Caillé en tant que Président Directeur Général (PDG), le suspense reste entier car ce dernier refuse de confirmer cette information communiquée dans les colonnes du JIR ce lundi 6 juin.
Demain, le tribunal de Commerces de Saint Denis devra trancher en ce qui concerne l’avenir du Groupe Caillé mais ce, à l’issue de l’analyse du vaste plan de restructuration proposé par le Groupe.