Agnès Lavaud, chargée de mission du Sypral, a réagi sur le plateau de Face à l’Eco à la reconduction de l’arrêté d’interdiction de baignade et son impact sur l’économie touristique de l’île.
Agnès Lavaud, chargée de mission au sein du syndicat des professionnels des activités de loisirs était l’invité de l’émission Face à l’Eco diffusée lundi soir sur Antenne réunion. Elle est revenue sur la reconduction de l’arrêté d’interdiction de baignade mais aussi sur le rapport de la Cour des comptes qui fustige la politique publique locale en terme de stratégie touristique.
L’arrêté d’interdiction de baignade a été prolongé jusqu’au 23 septembre. "Cette décision n’est pas surprenante", commente-t-elle, "il faut s’attendre à voir cette interdiction reconduite jusqu’à la fin du programme Charc."
La crise requin a coûté une centaine d’emplois et entre 150 000 et 200 000 euros à chaque enseigne. Agnès Lavaud souligne que même si certains secteurs ont été "anéantis" comme le surf professionnel, "il y a des activités à protéger comme la balade en mer ou le kayak".
Avec cette nouvelle prolongation, la baignade est interdite depuis un an à La Réunion : "C’est trop long", déplore-t-elle. "Il faut commencer par travailler sur des objectifs à très court terme et sécuriser la zone de bain", déclare Agnès Lavaud. "il faut travailler sur des solutions alternatives comme les bassins de baignade."
Au sujet du rapport de la Cour des comptes, critique de la stratégie touristique de La Réunion, elle déclare "il y avait le même constat il y a 10 ans, il faut maintenant réfléchir à comment lever les freins." Par ailleurs, elle révèle : "il y a des activités de loisirs en poupe comme la spéléologie dans les grottes laves." Elle assure : "les politiques publiques nous aident à mieux mettre en valeur notre territoire exceptionnel."
Retrouvez dans la vidéo jointe, l’entretien de Agnès Lavaud, chargée de mission au sein du syndicat des professionnels des activités de loisirs sur le plateau de Face à l’Eco.