Les prix des produits pétroliers et gaziers à La Réunion sont fixés en application des dispositions du code de l’énergie. Le mécanisme de réglementation des prix des carburants qui en résulte permet de se conformer aux conditions réelles du marché et d’assurer la transparence sur la formation des prix des hydrocarbures.
- Pour le sans plomb
Le prix public est en hausse à 1,69 €/litre (+ 10 cts par rapport au mois précédent). Cette évolution s’explique essentiellement par la hausse de la cotation moyenne (+ 10 cts sur le prix final). Les autres paramètres sont sans incidence sur le prix final.
- Pour le gazole
Le prix de vente est en hausse à 1,31 €/litre (+ 8 cts) là encore, du fait de la hausse des cotations (+ 8 cts au final).
Comme pour le supercarburant, l’évolution des autres paramètres n’influence pas de manière perceptible le prix final.
- Pour le gaz
Le prix final de la bouteille est en hausse à 21,01 € (+ 68 cts). Ceci s’explique principalement par l’évolution à la hausse des cotations (+8,7 % en cumulé), tempérée par le renforcement de l’Euro (+ 0,17 %) face au dollar. Les cotations « pèsent » pour plus de 69 cts de hausse sur le prix final, auxquels viennent s’ajouter environ 1 ct de baisse pour la fluctuation de l’Euro.
En février, les cours mondiaux des carburants sont en nette hausse pour le supercarburant (+ 13,94 %) comme pour le gazole (+ 13,04 %).
En ce qui concerne le gaz, la cotation mensuelle du butane enregistre une hausse à 775 $/TM (soit + 9,15 %), tout comme celle du propane (775 $/TM, soit + 4,73 %).
L’euro se renforce très légèrement par rapport au dollar, la moyenne des parités sur 15 jours ouvrés s’établit à 1,1378 $ (+ 0,22 %) pour 1 € pour les carburants et à 1,1372 $/€ pour le gaz (+ 0,17 %). Ce renforcement de l’euro, combiné à la légère hausse du fret des carburants (+ 0,6%) est sans incidence sur les prix des carburants.
Les frais de passage, comme les marges de gros et de détail, fixées par arrêté préfectoral, restent pour leurs parts inchangés.
Les taxes environnementales (CEE) sur les carburants routiers sont en baisse (-7,8%) sans pour autant impacter de manière perceptible le prix final consommateur de ces produits.