Un effort supplémentaire sera demandé aux pétroliers dans le dossier carburants. L’Etat estime que les propositions faites ne sont pas suffisantes.
En métropole, suite à l’annonce par le ministre de l’Economie Pierre Moscovici d’une baisse des tarifs des carburants, les prix ont baissé à la pompe la semaine dernière de 3 à 6 centimes. Cette mesure, rendue possible grâce à une réduction des taxes perçues par l’Etat, a été appliquée "dans l’attente d’une solution plus pérenne"
A la Réunion, le prix des carburants n’a pas bougé. Et selon le ministre des Outre-mer - Victorin Lurel -, l’effort des pétroliers n’est pas complet même si ces derniers se sont dit prêts à consentir une baisse de leurs marges de 2 centimes sur le super mais rien sur le gazole.
L’’idéal pour l’état, ça serait que les pétroliers et la Région absorbent 50% de l’augmentation des prix du carburant. Pour rappel, le carburant aurait dû augmenter de 12 centimes et de 5 centimes sur le sans plomb et le gazole le 1er septembre 2012 mais depuis quatre jours, les Réunionnais profitent du gel des prix la pompe en attendant de nouvelles négociations. Aors qu’une nouvelle flambée des prix à la pompe était attendue le 1er septembre, principalement en raison d’une hausse du cours du baril de pétrole, le ministre des Outre-mer Victorin Lurel avait annoncé un gel provisoire des prix, plus précisément qu’il "n’y aurait pas d’évolution des prix à la Réunion avant la tenue de négociations".
Certains pétroliers évoquent avec prudence la possibilité d’une grève si négociations restent au point mort mais ils se disent aussi confiant et espèrent un dégel rapide des prix.
Prêts à faire un geste financer, les pétroliers ont néanmoins fait comprendre qu’ils attendaient que les autres parties se positionnent. Une nouvelle réunion sur le dossier carburant est prévue cet après midi à la SRPP, en présence des gérants de station-service.