Chaque année, plus de 11 400 Réunionnais quittent le département pour aller s’installer en métropole. A l’inverse, c’est plus de 10 300 métropolitains qui viennent s’installer à La Réunion. Parmi ces arrivants, 3 000 sont natifs de l’île, nous révèle l’Insee.
D’après l’Insee, les Réunionnais se montrent peu mobiles, avec seulement 14 départs pour 1 000 personnes qui résident sur l’île.
La Réunion est également l’une des régions les moins attrayantes.
2 200 étudiants partent pour la métropole chaque année
Les étudiants réunionnais qui partent s’installer en métropole sont pour la plupart âgés de 18 à 20 ans. 700 d’entre eux sont déjà diplômés du supérieur, et sont nombreux à privilégier les villes du Sud de la France.
Ces flux migratoires font partie des plus faibles des régions de France, à l’exception des étudiants. Leur propension au départ se situe dans la moyenne nationale, mais à un rang inférieur des Antilles. 2 200 étudiants s’envolent pour l’Hexagone, mais le solde migratoire reste négatif pour les jeunes de 15 à 24 ans.
La Réunion peu attractive pour les actifs de métropole
Le niveau de formation des actifs entrants est très élevé selon
l’Insee. Ces derniers occupent plutôt des emplois à haute qualification. Mais le taux d’encadrement à La Réunion reste inférieur à la métropole.
1 actif sur 3 est de retour au pays.
Chaque année,
5 900 actifs viennent s’installer sur le territoire réunionnais et
5 100 le quittent.
La Réunion est l’une des régions les moins attractives sur le plan national. Cela s’explique à cause de la proportion. La proportion de cadre est bien inférieure à la métropole. Tout comme les étudiants réunionnais, les actifs privilégient le
sud de la France, même si l’insertion sur le marché du travail y est très difficile.
5 000 natifs quittent La Réunion tandis que 3 000 sont de retour.