Au sommaire d’Arrêt sur info de ce soir : le travail illégal à La Réunion. Un éclairage apporté par Antoine Hassler.
Par définition le travail au noir est caché, dissimulé. L’Insee a tenté de faire un état des lieux il y a quelques années.
Dans cette étude, 12 500 personnes déclarent avoir eu recours à ce travail informel à La Réunion, ce qui représente 5,2 % des personnes ayant un emploi. Pour la plupart, il ne s’agit pas de petits boulots, mais bien d’une activité régulière à temps plein.
Il s’agit en majorité d’hommes pour les 2/3. Plutôt jeunes, la plupart entre 15 et 24 ans. Le diplôme quand à lui ne semble pas forcément être un critère important. Des personnes diplômées comme des personnes peu ou pas diplômées peuvent être concernées par le travail au noir.
La Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Dieccte) est chargée des contrôles, appuyée sur le terrain par les gendarmes, la police et la CGSS.
L’an dernier 10 opérations de contrôles ont été menées. Au total 939 salariés ont été contrôlés dans 334 entreprises. 108 procès-verbaux de travail illégal ont été dressés.
Des secteurs très variés sont concernés : le BTP, les garages, les organismes de formation, les sociétés d’achat d’or, les restaurants, la canne à sucre, les auto-écoles.
Avec 3 secteurs d’activité essentiellement : les services aux particuliers, le commerce et la construction (le BTP).
Les services aux particuliers concentrent la moitié de ces emplois. La plupart du temps, il s’agit des services domestiques, ménage, garde d’enfants, jardinage. Vient ensuite Le commerce (environ 18 %) et le BTP (environ 10 %).
Retrouvez l’intégralité d’Arrêt sur Info, consacré au travail au noir, dans la vidéo ci-jointe.